Amour et domination
D’aucune disait cette semaine de
mars 1998, s’aventurant sur un terrain
glissant, que la femme acceptant des
gestes pénétrants pour son plaisir, doit accepter la domination pour se
réaliser.
Enoncé ridicule et scandaleux.
Ou est il écrit que pénétrer c’est
dominer ?
Lorsque vous inviter quelqu’un# chez
vous, vous sentez vous dominé# ?
Le plaisir c’est comme le pouvoir
: ça ne se donne pas, ça se prend.
Comment peut on parler q et oublier
cette donnée basique ?
D’ailleurs du passif ou de l’actif,
qui serait dominé ?
Celui qui fait l’effort, donne
son énergie, ou celui qui est simplement là ?
D’ailleurs qui actif et qui est
passif : l’Hote# ou l’Hote# ?
Comment donner sans se donner ?
Comment se donner et prétendre
dominer ?
L’amour ce n’est pas la guerre,
ce n’est pas la domination.
Tant mieux pour ceux# qui ont le
loisir de jouer à... avec leur amant#.
Mais la vie est trop courte, pour
laisser les exploiteurs et les pervers pourrir la vie des femmes.
« Sans ouverture, rien ne
peut exister » (1)
(1) Rabbi Yehudah Loew, Maharal
de Prague XVI° siècle, « Im Ein Ptith’a Ein Kloum », Dracha du
Chabbat Hagadol, traduit et cité par Raphael Drai La Sortie d’Egypte l’Invention
de la Liberté Ed. Librairie Arthème Fayard 1986, Paris
NB : le dièse : # signifie ici que le mot est au genre neutre,
ou mixte, ou plutot au genre total,
celui qui représente TOUT le genre humain, toutes et tous, dans toutes ses
nuances, dièses et bémols.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire