Vade-mecum pour les démocrates anti-islam



http://www.lesobservateurs.ch/2014/10/23/esseiev/

http://www.blog.sami-aldeeb.com/2014/10/23/vade-mecum-pour-les-democrates-anti-islam/

Je propose aux défenseurs de la démocratie face aux militants pro-charia, face aux accusations d’islamophobie, une série d’assertions à faire connaitre à l’opinion publique, tant sur l’idéologie islamique que sur la défense pacifique de la démocratie.

Du soir au matin, sont assénés, martelés, dans les grands médias par de soi-disant grands démocrates, de faux dogmes sur l’islam, des dogmes qui en réalité sont pro-charia.
Ces mensonges font croire à l’opinion publique, aux dirigeants politiques et aux juges, que toute action de défense des droits humains face aux partisans de la charia, serait contraire aux droits humains et même assimilable à une politique nazie, et nous interdisent de défendre la démocratie face à l’action des militants de la loi islamique.
Il est donc urgent, si nous voulons agir constructivement, défendre pacifiquement la démocratie, de rétablir un certain nombre de vérités sur l’islam et sur la démocratie, et de les diffuser au maximum.
I – Islam et islamisme sont deux synonymes.
Il s’agit de la même théorie, appuyée sur les mêmes textes et les mêmes dogmes.
Il n’existe aucun critère pertinent de distinction entre ce qui serait une religion islamique et ce qui serait une religion islamiste. Il existe une différence de dogmes entre sunnisme et chiisme, non pas entre un « islam » et un « islamisme ».
Identifier «  islam et islamisme » n’est pas un amalgame.
II – L’islam est politique car il est juridique.
C’est-à-dire qu’il énonce des normes imposées par la force.
Affirmer que le critère de différence entre « islam » et « islamisme » serait la politique, relève de l’ignorance du droit islamique.
IIII – L’islam est une religion, englobant une idéologie politique, et non un gène.
La critique d’une religion n’est pas un racisme. Donc critiquer l’islam  n’est pas raciste.
Dire : « critiquer l’islam et non pas seulement l’islamisme est raciste » est une affirmation gratuite qui ne repose sur rien.
IV -- La critique constructive des textes sacrés de l’islam, protège les personnes musulmanes.
Faire connaitre le contenu des textes sacrés de l’islam, de leurs normes violentes, permet une critique constructive de cette idéologie.
Seule cette connaissance permet de montrer l’origine purement idéologique des violences commises par certaines personnes musulmanes ; de montrer que cette violence est acquise, apprise, et non innée ; de lutter contre les préjugés « musulmanophobes ».
V – La critique des textes de l’islam n’est pas la critique des personnes musulmanes.
Critiquer les normes de l’islam ne signifie pas accuser les personnes musulmanes de les appliquer ou de les approuver.
Chaque personne humaine a et choisi d’avoir un rapport différent avec la culture de ses ancêtres ou de son pays. Les êtres humains ne sont pas des robots fonctionnant selon un logiciel.
Les normes de l’islam ne correspondent pas à une « essence » des personnes musulmanes.
La phrase : « Derrière l’islam il y a les musulmans » n’a pas de sens, à moins d’imaginer une étagère où « derrière » le coran seraient rangés 1,6 milliard de musulmans …
VI – La critique égale des idéologies consiste à appliquer à toutes les mêmes critères
La critique égale des idéologies consiste à appliquer à toutes les mêmes critères, l’adéquation aux droits humains par exemple, … et non à les critiquer toutes « autant ».
La Justice est égale quand elle applique à tous les justiciables la même définition du crime, et non quand elle prononce la même peine pour tous, innocents ou coupables.
VII – Le sens des normes principales de l’islam est clair
Il existe dans les textes de l’islam des passages plus ou moins clairs, mais le sens des normes principales de l’islam est clair.
Comme ces normes sont barbares, des intellectuels prétendent que leur sens dépendrait de leur interprétation.
Or non : Tout n’ est pas interprétation.
La théorie selon laquelle il n’existerait que des interprétations, des visions subjectives, du sens des textes mais aucun sens compréhensible par tous dans un texte est erronée.
Pour qu’il y ait langage, pour qu’il y ait loi, il faut qu’un même énoncé puisse avoir le même sens pour les personnes parlant le même langage.
Si cette théorie était vraie, le langage et la loi seraient impossibles…
VIII – Le sens des principales normes théocratiques, prônant la violence et la discrimination est clair
Selon le coran le législateur est Dieu. Le régime prôné par l’islam est donc théocratique et non démocratique.
Invoquer la sourate appelée consultation pour prétendre que l’islam serait démocrate revient à oublier que dans une démocratie, le souverain est le peuple, détenteur du pouvoir législatif et non d’un simple pouvoir consultatif.
L’inégalité en droit des musulmans et des non-musulmans, des hommes et des femmes, le devoir de combattre jusqu’au règne de la loi islamique, par les armes entre autres, sont également des lois clairement énoncées par les textes.
IX – Pas de liberté de détruire les libertés
Selon la Convention Européenne (art 17) et la Déclaration de 1948 (art 30) aucune liberté ne peut être utilisée pour détruire l’ensemble des libertés et droits fondamentaux.
En cas d’abus, la restriction, circonscrite et strictement limitée, de l’exercice de certaines libertés, dont la liberté religieuse, dont la liberté religieuse islamique, n’est ni discriminatoire ni anti-démocratique.
Les libertés et droits fondamentaux sont pour toutes et tous, (contrairement au slogan de la Terreur : «  Pas de liberté pour les ennemis de la liberté »), mais il n’existe pas de liberté de détruire l’ensemble des libertés.
X – Les normes de l’islam engendrent crainte et méfiance envers les personnes musulmanes
Les textes de l’islam prônent à la fois la lutte pour le règne de la loi islamique, y compris par les armes, et la tromperie dans le cadre du combat pour Dieu (et uniquement dans ce cadre).
Il est impossible de décrire le contenu des normes de l’islam en omettant ces ordres clairs.
Il est parfaitement injuste d’accuser ceux ou celles qui décrivent le contenu des textes de l’islam de susciter une méfiance qui ne résulte que de ces textes eux-mêmes.
Ces normes font peser sur toute personne musulmane un soupçon, à la fois logique et injuste, de mensonge par mention ou par omission, soupçon engendrant, bien sûr injustement, crainte et méfiance.
Il est impossible à la personne musulmane la mieux intentionnée de se défaire réellement de ce soupçon, aussi injuste soit-il.
La défiance envers les personnes musulmanes est le résultat à la fois inéluctable et injuste des textes de l’islam : elles sont victimes, otages, de ces textes.
XI – Rien ne justifie la haine envers des personnes humaines
Les personnes décrivant le droit musulman sont accusées de provoquer la peur et par là la haine voire la violence envers les personnes musulmanes.
Ce reproche repose sur l’idée que face à des ennemis réels ou supposés, la haine serait une réaction automatique et légitime.
Il est tout de même extraordinaire que cette idée soit considérée aujourd’hui comme une évidence, allant de soi, alors que nous vivons dans une civilisation bardée de croix rappelant un supplicié priant pour le pardon pour ses assassins, alors qu’elle ne va de soi que pour ceux qui estiment que la haine peut être justifiée.
Même devant les nazis et face à la mort des juifs ont refusé la haine : lire Etty Hillesum.
Un sentiment n’est pas une émotion, une réaction primaire, mais un état que l’être humain peut librement accepter ou combattre. Se complaire dans la haine est un choix, que la morale condamne.
La haine envers une personne n’est jamais justifiée.
XII – Seuls les petits peuples risquent une « Solution finale », pas la Oumma
La présentation des musulmans comme juifs du XXIème siècle est obscène. Les pays sous lois musulmanes rassemblent plus d’un milliard et demi de personnes, plus de cinquante Etats, la majorité des ressources en énergie fossile de la planète. Contrairement aux juifs d’Europe des années 30 et 40, une minorité musulmane menacée trouverait sans difficulté protection et asile.
XIII – Tous les peuples peuvent vouloir un «  Reich » et une « Solution finale »
Si les Allemands, peuple parmi les plus cultivés et les plus riches, a succombé à la tentation de la barbarie, quel peuple y échapperait ?
XIV – Les croyants sincères peuvent changer de conviction 
Les témoignages d’ex-musulmans, y compris parmi les plus fervents ou les plus fanatiques et violents,   prouvent qu’un croyant peut évoluer dans ses convictions sur Dieu et sa volonté.
Les croyants sincères sont avides de la vérité sur Dieu. Les musulmans fervents craignent l’enfer et la désobéissance aux ordres d’Allah.
Il est injuste de les condamner en raison de leurs convictions.
Il faut, que l’on soit croyant ou non, avoir avec les musulmans croyants un dialogue théologique sur Dieu et sa volonté, sa loi.
La seule condition de ce dialogue est d’avoir suffisamment de considération pour la pensée islamique pour faire l’effort d’apprendre la théorie de l’islam, et d’être prêt soi-même aux remises en cause que ce dialogue fait apparaitre sur certains de nos propres idées …
L’objectif du combat intellectuel contre l’islam est la grande apostasie pacifique.
Nous y parviendrons.

Elise Elisseievna, 23 octobre 2014

Cukierman a raison sur Dieudonné



Dieudonné est un professionnel de l'antisémitisme : je partage l'avis de Roger Cukierman, comme lui je suis outrée par les rires de Dieudonné sur la Solution Finale dont ma famille a été victime.

Roger Cukierman n'affirme pas que Dieudonné serait antisémite, et on se fiche de savoir quelles sont les convictions intimes de Dieudonné, qui, effectivement, a le mérite de récuser les accusations d'antisémitisme.

On se contrefiche de savoir ce que pense Dieudonné : on constate seulement de quoi sont faits ses spectacles, qui tournent en dérision les morts de nos familles.

"Shoahananas" etc : Dieudonné fait des spectacles professionnels basés sur la rigolade sur la mort et les accusations portées contre les victimes et descendants de victimes, or qui peut rigoler de tels évènements sinon des personnes qui "n'aiment pas" les juifs, qui sont antisémites ? Alors bien évidemment, Dieudonné base ses spectacles professionnels sur le ressort de ce sentiment de détestation des juifs, alors oui il est logique de le qualifier de professionnel de l'antisémitisme.

Voir la vidéo de Dieudonné dans ses oeuvres ici : à vomir.
http://elisseievna-blog.blogspot.fr/2014/01/antisemitisme-hurle-dans-les-rues-de.html




L’Académie française en pleine confusion des sens

http://www.bvoltaire.fr/eliseelisseievna/lacademie-francaise-en-pleine-confusion-sens,132471


A la suite de l’incident survenu à l’Assemblée nationale, l’Académie française vient de publier une mise au point sur les titres. Pour la troisième fois, après ses avis de 1984 et 2002, obsédée par le refus du féminin, elle s’enfonce dans la confusion des sens.
Le sens des mots, le sens des phrases et des textes différencient nettement une fonction, son titre et la personne exerçant la fonction et portant le titre.
Les noms de fonction, comme présidence, gérance, se différencient des titres : ministre, juge, maire.
Les textes définissant les fonctions officielles portent sur le contenu de ces fonctions et non sur leurs titulaires. S’ils utilisent, pour expliquer ce contenu, le titre des personnes exerçant la fonction, c’est en raison de l’absence fréquente de nom pour désigner la fonction elle-même. Le titre prend alors par catachrèse le sens du nom de la fonction. Une fonction n’est pas exercée par une fonction, mais par une personne physique, donc sexuée sauf exception. Un titre n’est pas porté par une fonction mais par une personne exerçant une fonction.
L’Académie joue les nuls en analyse logique pour s’opposer mordicus à l’usage du genre féminin. La règle de grammaire est pourtant ancienne et simple : l’accord du genre d’un nom avec le sexe de la personne qu’il désigne. L’Académie s’obstine à créer un faux problème portant sur la signification que pourrait avoir le genre d’un nom de titre quant à la manière d’exercer la fonction, pour s’opposer à l’application de cette règle.
Selon elle, le genre du nom de titre devrait être neutre pour marquer la neutralité du sexe de la personne exerçant la fonction dans l’exercice de celle-ci. Si l’on en croit sa théorie sur les titres, en Angleterre l’Académie obligerait la reine à signer « le roi », « rapport à » la neutralité de la fonction. Ubuesque, n’est-il pas ?
Et quid de l’usage étendant le titre au conjoint du titulaire : faut-il refuser « Madame l’Ambassadrice » ?
Il conviendrait donc de déroger, pour les titres de fonctions, à une règle de grammaire établie, afin de signifier un principe de neutralité que le langage permet parfaitement d’exprimer autrement.
Et ce, alors que la dérogation à cette règle générale enfreint, elle, un principe connexe : le principe d’égalité, l’égalité dans l’accès aux fonctions.
L’Académie confirme aussi sa théorie du genre neutre, non marqué, non limité, rendue nécessaire pour résoudre le faux problème de neutralité. Faut-il en déduire que les hommes ont un sexe absent ou illimité ?
Faux problème, solution … absurde.
La seule question sérieuse concernant le féminin est de faire rimer féminité avec esthétique. Là encore, le ridicule est le plus souvent voulu : « Belges et Belges » peut être évité.

Pourquoi humilier est grave…

http://www.bvoltaire.fr/eliseelisseievna/humilier-grave,132297



Asia Bibi risque la mort pour un verre d’eau, parce que des musulmanes se sont senties humiliées de ne pas pouvoir l’humilier en lui interdisant de boire dans le même verre qu’elles.
La fureur de celui ou celle qui se croit en droit d’humilier et n’y parvient pas est sans fond, son feu ne s’éteint que dans la violence. La nature, pour notre survie, nous donne un plaisir instinctif à avoir le dessus. Mais l’idolâtrie de la force et de l’humiliation transforme cette émotion en destructivité morbide.
Voilà pourquoi humilier est grave, et encore plus grave une quelconque justification d’un droit d’humilier.
Voilà pourquoi les féministes, dont la priorité est la lutte contre les violences, en viennent à se préoccuper de ces phénomènes à première vue dérisoires : les signes d’humiliation. Celles qui aident des femmes victimes de violence conjugale ou de violence au travail constatent que ces actes commencent par des marques de mépris, par le dénigrement, par la maltraitance psychologique, utilisés pour affaiblir la victime.
Voilà pourquoi une question de valeur fondamentale nous est posée par de « si petites humiliations », tel l’affront à la présidente Mazetier.
La pensée biblique cabalistique parle d’un Dieu qui se fait plus petit pour donner vie à la création, les rabbins expliquent que faire honte à autrui publiquement est comme verser son sang, et Jésus proclame que ce que l’on fait aux plus petits, on le fait à lui, [fils de] Dieu : touche pas à la vie que je donne, à ma création. Ce dieu refuse comme une tentation diabolique de régner par la force sur des empires.
Notre pensée occidentale a produit, contra legem en quelque sorte, une idolâtrie de la force et de l’humiliation, de Sade à Hitler, une légitimation d’un droit de jouir sans entrave de tuer et d’humilier, d’une « liberté qui se paie de la mort de l’autre » (Élisabeth Badinter).
La pensée islamique justifie l’avilissement des infidèles et des femmes. Son Dieu, lui, « aime les forts, les endurants » qui, pour lui et sa conquête des empires, « tuent et sont tués ».
Ainsi, à son retour de croisade, Saint Louis imposa aux juifs le port de la rouelle jaune, la marque jaune imposée aux juifs en Orient, car pour les oulémas il faut « contraindre les dhimmis au respect et à l’humilité tant dans leurs paroles que dans leurs actes, afin qu’ils soient sous le talon de tout musulman ». « Notre religion glorieuse n’attribue aux juifs que les marques de l’avilissement et de l’abaissement ».
Pourtant, les savants de l’islam ont des enseignements très clairs contre l’humiliation d’autrui. Il suffirait de pas grand-chose pour arrêter la persécution des Asia Bibi : qu’ils voient, comme leurs frères, les femmes et les infidèles.
Avant Mazetier, j’ai protesté contre des insultes envers Demiati (une militante du voile), Fourest, Marine et Marion Le Pen, Taubira. Il faut faire voir que les droits de base sont pour tout le monde…

« Madame la Présidente » : pour 140 parlementaires, humilier n’est pas grave

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« Madame la Présidente » : pour 140 parlementaires, humilier n’est pas grave

Le conflit entre les parlementaires Mazetier et Aubert sur le féminin du titre de « président » n’est pas une affaire de grammaire, ni même un problème de droit de la langue française, mais un enjeu de valeurs morales fondamentales.
Sandrine Mazetier demande à être appelée au féminin, Julien Aubert s’en torche, 140 parlementaires ricanent…
Pour 140 parlementaires français défendant l’attitude du député, sanctionner une insulte est « risible » et « ridicule » : humilier n’est donc pas grave… Voilà bien qui est fort grave.
« Le nom imposé à une personne contre sa volonté est une offense, un terme offensant : une insulte. » L’emploi du genre masculin des mots désignant des femmes occupant des fonctions de pouvoir est, par son grotesque, une manière de les ridiculiser ; ricaner d’une femme qui s’insurge contre cette manière est une humiliation supplémentaire.
Ce nom au masculin est-il imposé par la loi ? Nullement. Contrairement à une idée répandue, l’Académie ne régit pas la langue française. L’argumentaire des 140 est juridiquement faux… La Constitution impose l’emploi de la langue française mais ne prévoit pas de statufier cette langue par des lois, ce qui porterait atteinte à la liberté d’expression (Conseil constitutionnel 1994). Aucun « bon usage » ne peut être imposé à la population française, ni par les académiciens partisans du masculin, ni par les féministes.
La sanction infligée est-elle abusive ? Pas au regard de l’attitude particulière du député. Pour ma part, je suis féministe et je défends la thèse que l’emploi du féminin pour les noms désignant des femmes exerçant des fonctions est conforme à la grammaire, et l’emploi du masculin erroné. Pour autant, je comprends l’embarras qui peut être celui d’un homme ou d’une femme politique pris entre, d’une part, son souci de respecter ce qu’il pense être le bon usage et, d’autre part, la demande expresse d’une femme d’être désignée au féminin.
Mais n’importe quel homme bien élevé saurait se tirer de cette difficulté minime, par un mot d’excuse expliquant ce conflit de normes, énonçant l’embarras où il se trouve. L’attitude du député a été tout autre : lire le compte rendu de séance (2)…
Là apparaît l’enjeu moral. Bergson expliquait : « Le rire est, avant tout, une correction. Fait pour humilier, il doit donner à la personne qui en est l’objet une impression pénible. La société se venge par lui des libertés qu’on a prises avec elle. »
Veut-on combattre l’idolâtrie de la force du Coran ? Commençons par ne pas rire d’humilier.

Débat sur la GPA : Nisand serait il contre l'avortement ???



Pour défendre la GPA,  Israel Nisand affirme :
« Peut-on penser qu’il vaut mieux ne pas être né plutôt que de l’être grâce à la mise en œuvre d’une grossesse pour autrui ? Peut-on nuire à un enfant en lui donnant le jour ? »
Le Professeur Israel Nisand se mettrait il à militer contre le droit à l’IVG ?
Si on ne peut nuire à un enfant en lui donnant le jour :  pourquoi avorter ?
S’il  vaut mieux être né même d’une femme qui vous vend et d’un homme qui vous achète, alors à fortiori, on ne voit pas la raison d’être tué quand on est déjà vivant dans le ventre d’une mère qui ne vous a pas conçu pour vous vendre …
Où est la cohérence de ses propos avec sa défense du droit à l’avortement :  ce que l’on les moyens de faire et d’imposer aux autres ( la femme porteuse, le fœtus avorté), donc le choix de faire est forcément mieux ???
Elisseievna