Un gay lesbophobe ...


Je découvre  ce monument d'imbécilités lesbophobes, d'un gay se prétendant catholique et "continent",  et qui ferait mieux de déposer sa prose dans ses couches ...
http://www.araigneedudesert.fr/page/le-phil-de-l-araignee-faut-il-etre-necessairement-antipathique-pour-etre-lesbienne.html
Pour lui les lesbiennes sont trouilardes, agressives, ne sont pas exclues pour des prunes, s'accouplent violemment .. etc etc ..
Des propos minables qui passent pour savants auprès de catholiques qui veulent voir conforter la vision traditionnelle de l'Eglise et font inviter Philippe Arino sur des plateaux TV ... : le niveau monte (!)
Le fait qu'il s'en prenne à Caroline ne fait que me donner raison sur le fait que sa conduite suscite de la lesbophobie, mais ce garçon a complètement tort sur les causes de la conduite de Caroline, qui sont une partie de ses idées politiques et certainement pas sa sexualité.


Citations :
"trouillardes, bourrées de complexes, crispées, et pour le coup, possiblement agressives, là, je dis oui. Comme pour toute personne humaine qui joue la fière et la dure pour nier ses souffrances."
"Les femmes lesbiennes, à l’instar des féministes et des prostituées, sont une catégorie de femmes qui nous prouve qu’on peut tout à fait être machiste sans être un mec. Le machisme n’est pas autre chose que la négation/diabolisation de ses limites et de ses faiblesses humaines, qui se résout généralement en refus de l’altérité sexuelle et en viol. Si l’accouplement lesbien ne dégageait aucune violence, il n’aurait pas envahi à ce point-là l’univers machiste du porno. Si les couples lesbiennes étaient vraiment aimantes et douces, elles auraient accueilli la différence des sexes ; elles favoriseraient davantage la mixité dans leurs cercles relationnels amicaux et amoureux, ce qui n’est franchement pas le cas.'
"Si le couple lesbien (tout comme le couple gay) et les femmes lesbiennes ont du mal à être acceptés socialement, et font violence à beaucoup de monde, ce n’est pas pour des prunes. Le couple lesbien est le signe d’une exclusionradicale : une exclusion de la différence des sexes désirante,.. Une exclusion de l’autre moitié de l’Humanité, excusez du peu ! Et ça, c’est objectivement violent et discriminant, que les femmes lesbiennes le reconnaissent ou non. Par conséquent, que les héritières des belliqueuses amazones ne s’étonnent pas de susciter ensuite l’indignation autour de leurs couples, de s’attirer les foudres de leurs contemporains, et de passer pour violentes, iniques et antipathiques !"
"j’en connais un paquet qui sont râleuses, agressives, pessimistes, amères, grognonnes, mécontentes, rarement joyeuses"


 
 

LE MARIAGE GAY OU LE RETOUR DU PATRIARCAT



LE MARIAGE GAY OU LE RETOUR DU PATRIARCAT

La revendication du mariage par des gays et lesbiennes fait à priori sursauter les féministes des années 70. A priori et à postériori plus encore, car elle est effectivement une des marques du retour actuel au patriarcat. Le patriarcat est l’appropriation des femmes et des enfants par les hommes, en tant que groupe dominant, et par le pater familias dans la famille. Un patriarcat qui nous revient cette fois, non pas franchement au nom de l’ordre moral et « naturel », mais sournoisement, au nom de l’ « égalité » et de la « libération sexuelle ».
Les féministes –hétérosexuelles comme lesbiennes- de 70 avaient déjà dénoncé le sexisme cette prétendue révolution sexuelle, mais le patriarcat allié à l’ultralibéralisme n’ont pas renoncé, ils ajoutent aujourd’hui l’alibi de la « non-discrimination », de l’ «universalisme » et l’épouvantail de l’accusation d’homophobie.
Le mariage gay tel qu’il est revendiqué aujourd’hui,  lié au droit à l’enfant, par adoption ou « PMA-GPA », c’est le retour au pouvoir des hommes sur les femmes, et aussi des adultes sur les enfants.  
La seule forme réelle de famille homoparentale est la coparentalité :  un couple parental formé par une lesbienne et un gay élevant leur(s) enfant(s) : ces familles existent bel et bien, mais ne sont absolument pas prises en compte dans les revendications actuelles de mariage.
La légalisation des mères porteuses (gestation pour autrui), avec ou sans don d’ovocytes,  sous prétexte d’égal droit à l’enfant des gays ou des hommes riches dont la femme ne peut porter d’enfant, est la mise en esclavage des femmes pauvres dans l’unique but d’obtenir un enfant issu des gènes de l’homme : patriarcat.
La procréation médicalement assistée a le plus souvent pour but que le mari obtienne de sa femme un enfant de ses gènes à lui, quelle que soit la douleur des traitements médicaux (y compris grossesses multiples ou « réduction embryonnaire ») pour elle ou pour la femme qui fait don d’ovocytes ou pour les deux : patriarcat. 
Le « généreux » don, anonyme ou sans engagement, de gamètes mâles par des hommes, peut certes permettre à des femmes seules ou lesbiennes de donner la vie à des enfants nés d’un désir de leurs deux parents biologiques, mais n’est- il pas aussi l’ubris génétique d’un homme  abandonnant à leur sort une femme et un enfant ?
L’adoption revendiquée par les associations  LGBT est réalité une revendication des gays qui ne veulent pas de la coparentalité et préfèrent prendre leurs bébés aux femmes pauvres dans le monde.
Chacun et chacune sait bien, qu’il ou elle préfère -(rait)e être né de l’amour de deux parents qui le voulaient comme enfant de leur amour, ou même s’il n’était pas exactement arrivé au moment T prévu, qui étaient prêts à l’aimer. Tout enfant a besoin d’être aimé et entouré de son papa et de sa maman. Que l’on cesse de se moquer du monde avec des études tendant à prouver que les dégâts ne sont  ou ne seraient pas si énormes quand … des adultes font passer leurs caprices, leur désir d’un enfant comme d’un jouet, avant la reconnaissance de ce besoin manifeste de tout enfant.  Bien sûr les enfants s’adaptent : mais de quel droit les priver sciemment, volontairement,  de ce que chacun sait être essentiel pour eux, pour chacun d’entre nous ?  
Et de quel droit, priver un enfant sans famille de ce que seul un couple adoptant hétérosexuel peut lui apporter : l’exemple d’un homme avec son expérience d’homme, d’une femme avec son vécu de femme, et de leur amour hétérosexuel,  celui que vivront plus de 90% des enfants adoptés .
L’adoption par des couples homosexuels doit être permise, car elle peut être utile dans des cas particuliers, mais elle ne doit pas être un « droit égal à l’enfant adoptable au nom de la non-discrimination » : le droit de l’enfant adoptable à un père et une mère doit primer. 
L’accès des femmes aux dons de sperme n’a pas à être lié à un « mariage » qui de toute façon n’est pas celui des vrais parents de l’enfant. Dans une société où visiblement l’amour est difficile, il peut être une voie pour donner la vie à un enfant qui saura au moins que ses deux parents  voulaient qu’il naquit… mais il serait nettement préférable que de tels « dons » ne soient pas anonymes.
Le retour du patriarcat, allié à l’ultra-libéralisme, sur l’air de la « non-discrimination » se manifeste encore dans de nombreuses autres évolutions.
Le PACS, sous prétexte d’innovation sociale et d’égalité des droits, s’est traduit par l’instauration de la répudiation et la ruine de décennies d’avancées de l’égalité dans le mariage. Les associations LGBT n’ont su soutenir pour la coparentalité que les revendications masculinistes de « droit du père ou du beau-père » ou de garde alternée, qui sont très dangereuses pour les droits des femmes hétérosexuelles sur leurs enfants.  Le projet de « mariage homosexuel » actuel réduirait aussi l’obligation de fidélité, ce qui est une demande généralement plus masculine. Le droit occidental s’aligne ainsi sur les législations plus archaïques : patriarcat.
Les revendications féministes les plus légitimes, tels le droit de disposer et de jouir de son corps, le droit à la contraception et l’avortement, le droit de refuser la maternité,  le droit à l’autonomie financière, sont retournées contre les femmes.    La division maman/putain se situe aujourd’hui entre occidentales et femmes du tiers monde,  ces dernières servant de ventres pour la production de main d’œuvre à bas coût. 
Les occidentales sont vouées à la baise :   on est passé pour reprendre l’expression lapidaire d’une historienne, «  du droit à l’avortement à «  ces salopes qui veulent faire des gosses ! ».   Il manque toujours  400 000 places de crèches en France, il n’y a toujours aucun cadre pour les enfants malades, aucune aide aux petites entreprises  employant des femmes enceintes ou jeunes mères. Les femmes vivent de plus en plus dans un climat juridique insécure,  renforcé par les revendications des militants « LGBT » ( entre fréquence du divorce, répudiation aujourd’hui, loi sur la garde alternée, droit du « beau-père »),  qui les dissuade souvent d’être mères alors qu’elles le voudraient. 
Pendant ce temps, le diktat de la pornographie règne dès l’enfance (« Et si on parlait de sexe à nos ados ? » Pr Israel Nisand), toujours sur l’air de la « libération sexuelle » toutes orientations confondues, l’existence de la contraception le rendant aujourd’hui  incontestable. Peu importe que les pilules ne soient toujours pas remboursées à 100%,  que les stérilets soient refusés aux jeunes femmes, qu’avorter reste un parcours de la combattante, que quantité de jeunes filles ne sachent toujours pas que l’on peut être enceinte malgré la contraception : pendant ce temps-là  les industries du sexe et pharmaceutique encaissent, et quant aux femmes, pour avorter elles avorteront autant qu’il le faudra, ça oui, mais souvent tard et sans analgésiques… 
Bilan : 200000 avortements par an : le même chiffre que l’immigration légale prétendument indispensable à l’économie, alors que 80% des avortements sont dus … « aux conditions économiques », c’est-à-dire que des femmes qui psychologiquement se sentent prêtes à être mères sont mises en conditions de se sentir obligées d’avorter. Où est le libre choix là-dedans, sinon celui du patriarcat et de l’ultra-libéralisme … ?

L'islam en résumé, égale idéologie nazie ...


L'islam en résumé

L’islam en résumé.


Mahomet (570-632) était un commerçant arabe, marié à une femme plus âgée que lui, elle-même libre commerçante quand il la connut. Vers 40 ans, il cru avoir une « révélation » venant d’un Dieu unique « Allah ». Pendant 23 ans, il « révéla » par « versets », ce qu’il pensait être la « parole de Dieu », le coran. C’est ainsi que fut fondé l’islam. Mahomet réunit autour de lui des troupes de musulmans, à qui le coran promettait du « butin » s’ils combattaient pour que l’islam soit la religion du monde entier. Mahomet fit tuer des poêtes qui le critiquaient, il mena des batailles avec ses troupes, il ordonna le massacre de tribus qui s’opposaient à lui. A la fin de sa vie, ses troupes avaient conquis toute l’Arabie. Un siècle plus tard, l’empire musulman s’étendait jusqu’en Inde. Selon le coran, Mahomet est le modèle à suivre, l’homme parfait.

L’islam n’est pas seulement une religion, c’est un régime politique : à partir du coran et des paroles de Mahomet (« hadiths ») recueillies par ses compagnons, les juristes musulmans ont élaboré une législation complête ( droit de la famille, du commerce etc). Pour l’islam, la loi ne doit pas être votée par le peuple, la démocratie est à bannir : c’est la loi de dieu, « la charia », tirée du coran et des hadith qui doit s’appliquer.
Or cette loi prévoit :
- que les femmes doivent obéir aux hommes
- que les non musulmans doivent être soit convertis, soit tués, soit soumis aux musulmans : ils doivent payer un impôt spécial, être humiliés, etc..
- que quitter l’islam ou le critiquer ou critiquer Mahomet sont des crimes punis de mort.
- enfin, que les musulmans doivent lutter « par la langue, par les biens, par le corps » pour que « toute la religion soit à Allah », c’est à dire pour que l’islam s’impose à tous.

Voilà pourquoi nous nous alarmons, lorsque nous voyons que des militants musulmans tentent d’imposer partout des règles de l’islam. Pour nous, cette loi islamique est injuste, barbare. Il est du devoir de chaque citoyen et citoyenne, de s’opposer à la lutte des militants de l’islam, qui, même s’ils sont sincères et croient se battre pour une société idéale, nous mènent en fait à un régime dictatorial et barbare.

Notre critique de l’islam ne doit en aucun cas être comprise comme une critique « des musulmans ». Nous pensons que chaque être humain est libre de ses choix, et ne peut être tenu pour responsable que de ses propres actes. Nous estimons que l’islam est une doctrine dangereuse car elle incite les musulmans à des comportements dangereux, et pour les non musulmans et pour eux-mêmes, mais nous ne disons en aucun cas, que « tous les musulmans » suivraient ces prescriptions.

Nous nous opposons à tout ce qui est la propagation de cette doctrine et la mise en application de la charia. Nous voulons discréditer cette théorie parce qu’elle est contraire aux droits humains et a eu jusqu’à présent des effets destructeurs. Nous le voulons pour le bien de tous, y compris des personnes qui se disent aujourd’hui « musulmanes », et que nous voyons avant tout comme des êtres humains méritant mieux que de vivre sous un régime islamique.


Islam égale idéologie Nazie


Tout musulman n'applique pas ou ne connait pas forcément les textes de sa religion, il n'y a pas d'essence de musulmans, mais des individus qui chacun ne sont responsables que de leurs propres actes, que cela soit bien entendu,
mais cela ne doit pas nous empêcher de faire l'analyse froide des doctrines telles qu'elles sont exprimées par leurs textes reconnus par leurs adeptes.

Au vu de cette analyse des textes, je dis que l'islam (en tant qu'idéologie) est le nazisme d'aujourd'hui.

Quand je dis que l'islam est le nazisme d'aujourd'hui, beaucoup me répondent d'arrêter de traiter une religion de fascisme, d'utiliser des images excessives :
il ne s'agit pas d'une image ni d'une allégorie, il s'agit d'une description :

- comme le nazisme, l'islam prone l'écrasement des peuples inférieurs, les non-musulmans, en attendant leur extermination, ou éventuellement leur absorption par la conversion, mais les chefs musulmans ont plusieurs fois interdit la conversion pour pouvoir continuer leur exploitation des dhimmis ....
- comme le nazisme, l'islam prone pour le salut du monde, l'avenement du "mehdi", l'extermination des juifs.

Que tous les antifascistes d'opérettes qui attendent toujours les hordes de skins du Front, que tous les soixantes huitardes autocélébrants lubies maoistes et autres, que tous les militants de mouvements anti-discrimination autocélébrants leurs idées d'avant-garde, se regardent dans la glace :
que font ils aujourd'hui pour le fascisme d'aujourdh'ui ne continue pas à enfler ?
qu'attendent ils pour combattre les nazis d'aujourd'hui ????

Ma réponse est très simple : rien.
Si : ils insultent et menacent ceux qui combattent l'islam, traitant les anti-islam de racistes,
Si : ils concoctent des textes de lois qui seront l'instrument du totalitarisme islamique en Europe...

C'est simple : tous les grands "mouvements", (grands car subventionnés ...) antiracistes et féministes sont actuellement du côté de la police de la pensée islamique et anti-européens de vieille souche. Ils ont tous trahis.



Relire André Dufour
http://www.libertyvox.com/article.php?id=322

"Comme dans Mein Kampf, il y a dans le Coran, mais dilué dans le désordre chronologique qui brouille les pistes, tout un programme explicite de domination du monde par la persuasion ou à défaut, par la violence.
Il y a la supériorité de l’homme musulman sur la femme, la supériorité d’une quasi race de seigneurs, la Oumma, sur les non musulmans dont les survivants doivent être maintenus dans un état d’infériorité et de vassalité.
Il y a l’intolérance érigée en vertu, il y a des appels à l’extermination des incroyants, des homosexuels et in fine des Juifs.
Ce n’est pas seulement une sorte de «clause de style» ou une simple «allégorie» ou «figure de rhétorique» comme le soutient un bon voisin musulman. Alors que les Juifs étaient nombreux en Arabie, il n’en restait plus un seul après la mort de Mahomet.
«Judenrein» était un objectif mahométan bien avant qu’il ne devienne hitlérien. "


Hezbollah "parti de Dieu" au Liban :



Mon « Vaste plan contre l’homophobie » en trois points :


1-      Apprendre aux enfants à être polis avec tout le monde
2    2-      Apprendre aux adultes à être polis et gentils avec tout le monde
3    3-      Revoir les deux points précédents et enfoncez vous bien ça dans la tête !

A part ça, vous pouvez penser que les homos sont des tarés, des pécheurs, des malades, vous abstenir ou pas d’imaginer ce qu’elles ou ils font au lit, c’est votre problème  … on est juste prié d’être poli et de préférence gentil avec tout le monde.




Le principal obstacle à ce plan, est en fait l’étalage d’obscénité et de fiel, avec quelques violences même  que certains militants « LGBT » pensent intelligent de commettre.
Le Rabbin Gilles Bernheim semble d'accord avec mon plan : voir son introduction : http://www.grandrabbindefrance.com/mariage-homosexuel-homoparentalit%C3%A9-et-adoption-ce-que-l%E2%80%99-oublie-souvent-de-dire-essai-de-gilles-bern

Le catéchisme de l'Eglise catholique aussi :
Chasteté et homosexualité 2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDF, décl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas. 2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition. 2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne. 

Détail sur le point de vue juif :
http://www.akadem.org/sommaire/themes/vie-juive/questions-de-societe/homosexualite/le-couple-homosexuel-dans-le-judaisme-25-02-2008-7200_389.php La religion face à la crise de la famille (1/2) Le couple homosexuel dans le judaïsme (72 min) Franklin Rausky - psychologue

 http://www.akadem.org//sommaire/themes/vie-juive/questions-de-societe/homosexualite/l-homosexualite-un-regard-du-judaisme-08-01-2007-6831_389.php Quand "l'autre" est du même sexe... L'homosexualité, un regard du judaïsme (62 min) Gabriel Farhi - communauté AJTM


Homosexualité et judaïsme  (94 min)

F. Jaoui - pdt de BH - B. Halioua - médecin - R. Krygier - rabbin - P.H. Lévy - journaliste, modératrice



On me demande pourquoi je fais une différence entre l'islam, au nom duquel des homosexuels sont mis à mort aujourd'hui,  et les autres religions : voici une des raisons ...

SERMON d'un prêtre catholique sur le catéchisme : anglais-français



POSTED AT: THURSDAY, JANUARY 12, 2012 05:07:57 PM
AUTHOR: 
JAMES MARTIN, S.J.
The Catholic Church’s stance on homosexual activity is well known.  There probably isn’t an intelligent Catholic in this country, perhaps even in the Western world, who isn’t aware of the church’s clear teaching.  The Catechismteaches that homosexual activity is “intrinsically disordered,” that is, always and everywhere wrong.  It also teaches that the inclination itself is an "objective disorder."
More recently, the Vatican and many local church leaders have communicated the church’s strong opposition to same-sex marriage, as that issue has increasingly come to the fore in many countries.  Archbishop (soon Cardinal) Timothy Dolan of New York, who serves as the president of the U.S. Conference of Catholic Bishops, has spoken out against same-sex marriage, calling it an “ominous threat” to society. The archbishop of Minneapolis-St. Paul, John Nienstedt, recently wrote to his priests about the “gravity of this struggle, and said he expected them to support his efforts opposing same-sex marriage or remain silent.  (Last year Archbishop Nienstedt sent out 400,000 DVDs explaining the church’s position to Catholics in his archdiocese.)  And Charles J. Chaput, the newly installed archbishop of Philadelphia, called it “the issue of our time.” 
As I said, the church’s stance on homosexual activity and its opposition to same-sex marriage are well known. The excerpt from the Catechism that underlies these teachings may now be one of the most well known of all church teachings.  Line 2357 reads: “Basing itself on Sacred Scripture, which presents homosexual acts as acts of grave depravity, tradition has always declared that ‘homosexual activity is intrinsically disordered’.” (The quote within the quote comes from a document from the Congregation for the Doctrine of the Faith.)   
I’m not writing to contradict these teachings in any way, nor to contradict any of these church leaders.  (Some of the men above are friends as well.)  Rather, I’d like to turn our attention to another part of the church’s official teaching, something equally as valid.  It is contained in the very next line, and is an important aspect of our tradition that is often overlooked.  Line 2358 of the Catechism reads: "The number of men and women who have deep-seated homosexual tendencies is not negligible. This inclination, which is objectively disordered, constitutes for most of them a trial. They must be accepted with respect, compassion, and sensitivity. Every sign of unjust discrimination in their regard should be avoided." (The original 1994 version included the line "They do not choose their homosexual condition.")
That line says much that is important, even though it is less well known than the previous line. 
First, it says that gays and lesbians are not a negligible part of the population, Catholic or otherwise.  They are not a minuscule minority that can be overlooked or that should be ignored; as such, they are a valid concern for the church and its ministers.  To use the language of the Second Vatican Council, their “joys and hopes, and their griefs and anxieties,” matter.
Second, while some gays and lesbians may not appreciate having their situation described as a “trial,” theCatechism reminds Catholics that being a homosexual in many modern cultures is still fraught with difficulty.  It can be a painful struggle for a gay person to accept himself or herself as someone loved by God.  As most of us know, bullying, beatings and, in rare cases, murder, is often part of being a gay or lesbian teen.  As a result, the rate of suicides among gay teens is significantly higher than it is for straight teens in our country.  In other parts of the world the situation is more dire: in some countries homosexual activity can bring imprisonment or execution. 
Finally, the Catechism says that every sign of unjust discrimination must be avoided when it comes to gays and lesbians.  That’s every sign.  (And remember a “sign” in Catholic theology is a broad term.)
But buried within #2358 are three words that warrant further attention, particularly in these times, when tensions flare, controversies arise and people feel pitted against one another.  Gays and lesbians, says the Catholic church’s official teaching, are to be treated with “respect, compassion and sensitivity.” What might that mean?

Respect
My old Merriam-Webster’s Dictionary defines “respect” as a verb that means “to consider someone worthy of high regard.”  The definition of the noun form includes words like “honor,” “deference” and “esteem.”  The word derives from the Latin respectus, meaning to look back, or to “regard.”  Respect is a way of looking at someone, and looking at them with “high regard.”  The Catechism says that Catholics should look at gays and lesbians in this way—with respect.  But what does that mean?
Certainly this means not denigrating them in any way, not making sweeping generalizations about them, not treating them as second-class citizens.  But that’s the minimum.  Showing someone honor, deference and esteem means going far beyond that; it means treating them with a special care.  Respect is more than just acceptance.
One of the hallmarks of respecting a person, for example, is listening to him or her.  If a child interrupts an adult, or fails to listen to a teacher, the child may be told, “Show some respect.”  You would scarcely say that you respected a person if you showed no real concern for what they said, or, likewise, for their personal experiences.  So, to show real respect Catholics need to listen carefully to the experiences of gays and lesbians.  Indeed, I think one reason for the fraught nature of the church’s relations with gays and lesbians is an absence of listening.  (On both sides.)
Also, out of respect for the church, gays and lesbians may themselves be moved to share their experiences and thoughts.  This should sound familiar to American Catholics in particular.  In the first line of the Declaration of Independence, the writers state that they are setting forth their grievances “out of decent respect to the opinions of mankind.”  The signers respected the rest of humankind enough to explain why they were taking a momentous step.  Respect impelled them to speak out.  This is something of what I mean when it comes to gays and lesbians.  No, I’m not comparing them to the Founding Fathers.  But in a similar way they respect the church by sharing their joys and hopes, their griefs and anxieties, and especially, the way that God is at work in their lives.  
What would it mean for the church to listen to the experiences of gays and lesbians?  First, it would mean willingly and honestly listening to what it is like to grow up as a homosexual child and adolescent.  It would mean paying attention to the voices of young people who feel persecuted or who are bullied.  It would mean taking seriously the heightened threat of suicides among gay and lesbian youth, which is, after all, a “life issue.” It would also mean listening to what it is like to be an adult gay or lesbian, particularly within the church.  That would mean another, more difficult, kind of listening: trying to understand the widespread feeling among many gay and lesbian Catholics that their own church doesn’t “respect” them.  Then it would mean asking the difficult question: “Why is this?”

The Holy Spirit works not only from the top-down, but also from the bottom-up.  It “blows where it will,” as Jesus says in the Gospel of John.  Each of us, as St. Paul says, is a Temple of the Holy Spirit, wherein God dwells.  Respect means not only loving each person as a child of God, with a unique vocation, called in baptism to the Body of Christ.  It also means accepting the way that the Spirit might be at work in that person.  As the Second Vatican Council says, “The holy People of God share also in Christ's prophetic office.”  The Spirit blows where it will; it’s up to us to listen to it.  Or not.
The prophetic office is often exercised in a powerful way by people on the margins, by the “unexpected” ones.  Think of people in the Old Testament, like Samuel, the young boy who surprisingly hears God’s call, or David, the last person imaginable thought worthy to be a leader.  The prophet who speaks from the margins may give voice to experiences that are not well known, or in some cases understood, but are nonetheless important.  This is not to say that every gay Catholic is a prophet.  But can the church listen to the experiences of gays and lesbians to discern where God might be at work in new ways?  Because the question “How much does the church listen?” is the same as “How much does the church respect?”
Compassion
When Jesus sees someone who is struggling, the Gospels often say that he is moved with pity.  But the original Greek word used is far more vivid: splagchnizomai.  It means that his bowels were moved with compassion.  In other words, Jesus feels that emotion “in his guts.”  Catholics are called to treat gays and lesbians with that same kind of visceral compassion.  When we see them suffering, we are called to be moved in the same profound and transformative way.  
What about our use of the term?  The English word “compassion” comes from a Latin root meaning to “suffer with” or “experience with.”  What would that mean in this case?

To suffer with gays means to be with them, and to stand with them, in solidarity.  It means to be, and to be seen to be, on their side, battling "every sign of unjust discrimination.”  It means sticking up for them when others mock or belittle them.  It means reaching out in ways that might move us beyond our comfort zones.  It might mean finding ourselves mocked as a result.  It means aligning ourselves with them. That’s what Jesus did, after all.  Even more than that, it means showing the kind of love that Jesus shows for those on the margins—a special kind of love.
Jesus made a special effort to reach out to those on the margins.  He could easily have ministered solely to those who were thought to be “acceptable,” like observant Jews and the wealthy and the well.  Over and over, though, Jesus moves beyond those groups, and takes his ministry to those who have been shunned by polite society—the “unclean,” the lepers, the poor, the sick, the tax collectors, prostitutes, “sinners.”  It is an intentional ministry on the margins.
For Jesus there is no “other.”  He works to bring all—through healing, welcome and forgiveness of sins—into the community.  And often he does this before the sin is forgiven.  For example, the Gospel of Luke tells the story of Zacchaeus the tax collector (a hated role among the Jews in Roman-occupied Palestine).  Passing through the town of Jericho, Jesus sees the short man climbing a sycamore tree and calls up, “Zacchaeus, hurry and come down; for I must stay at your house today.”  This was a public sign of acceptance, and it must have seemed shocking to those for whom Zacchaeus was supposed to be hated.  After he climbs down from his branch, Zacchaeus offers to pay back anyone that he has cheated four times over and give his money to the poor.  But Jesus offers to go to his house before Zacchaeus does any of that. 
Jesus is not afraid to stand with those on the margins.  He always calls people to conversion, but most of all he “suffers with,” and “experiences with.”  This is one of the meanings of compassion. 
There are many examples of such compassion in the Catholic church.  Gay and lesbian ministry is more widespread than most observers (and most Catholics) may think.  On the local level, in parishes, gays and lesbians are ministered to in quiet and private ways by pastors and pastoral associates.  More publicly, the Archdiocese of Los Angeles, to take one of many examples, runs a successful and long-lasting (founded in 1986) ministry to gays and lesbians, a sign of their respect for these men and women.  “The Ministry with Lesbian and Gay Catholics (MLGC) recognizes that all persons with a homosexual orientation are capable of living a full Catholic life in union with all the members of the Church,” says its website, quoting the former archbishop, Roger Cardinal Mahony. “MLGC has as its primary goal "to foster a spirit of community and fellowship among gay Catholics so that they can offer and receive mutual support in living their lives of faith with the Church."
Sensitivity
What would it mean to treat gays and lesbians with “sensitivity” in the church? The word connotes that you are dealing with something that is itself “sensitive.”  And that’s true.  This is not to say that gays and lesbians are not strong people; rather, their experiences growing up often leaves them hurt and scarred.  (Yes, other groups are also hurt and scarred but we’re talking about one group that often feels that the church has not been “sensitive” to them.)  Can Catholics treat gays and lesbians with the same sensitivity that they would treat another victim or wounded soul? 
What do you do with someone who has been hurt?  You treat them with great attention and a special care.  This would mean going out of our way to be loving and listening.
Another thing for Catholics to remember: Words matter.  Words can hurt.  Words can also heal.  Not long ago, Francis Cardinal George, the archbishop of Chicago, compared certain gays and lesbians activists to the KKK--out of fear that a gay pride parade could possibly turn anti-Catholic.  The cardinal’s original fear was that a scheduled pride parade would interfere with people entering a Sunday Mass along the parade route.  The remark stung many in the gay community.  In response, the organizers changed the time of the parade.  Initially the cardinal issued a statement that repeated the analogy of the KKK, which caused further hurt.  Later on, though, he issued an outright apology.  “I am truly sorry for the hurt my remarks have caused,” he said. “Particularly because we all have friends or family members who are gay and lesbian. This has evidently wounded a good number of people. I have family members myself who are gay and lesbian, so it’s part of our lives. So I’m sorry for the hurt.”  His apology, to me, seemed an example of sensitivity. 
Another area of sensitivity is the way that the church’s overall teaching on gays and lesbians (not just about activity but about individuals as well) is presented.  Or not presented.  Some Catholic leaders lead off with the “thou shalt nots” and never get to the “thou shalts.”  If all gays and lesbians hear about is the church’s opposition to same-sex marriage (to the exclusion of anything else about gays and lesbians), then it’s perhaps not surprising that many would report feeling rejected.  Some of this may be the result of the media coverage focusing on one issue—but not all.  What a difference it would make if Catholic leaders could speak as often about the great contributions of gays and lesbians in the church, for example.  Or about treating gays with “respect, compassion and sensitivity.”  Or if they raised their collective voices against gay suicide. 
This way of proceeding has always struck me as surprising.  It would be as if the first thing that a priest said to a group of married Catholic couples at a retreat was not “Welcome,” but “No extramarital sex!” Or if a group of Catholic business leaders was greeted at a luncheon by a bishop who said, “No unfair wages!”  Or if a group of Catholic physicians was told at the beginning of a conference, “No abortions!”  Gay people sometimes feel as if the “thou shalt nots” are the entirety of the church’s teaching on who they are.  Because sometimes that’s all they hear. 
An old scholastic dictum is helpful here.  St. Thomas Aquinas wrote in the Summa Theologiae, "Quidquid recipitur secundum modum recipientis recipitur."  Loosely translated:  That which is received is received according to the mode of the receiver.  So when trying to communicate something, one needs to be sensitive not only to how it is communicated, but how it is received. 
Part of sensitivity, in other words, is knowing how your message is coming across.  And presenting the whole message, not just part of it. 
As I said, none of what I say contradicts Catholic teaching.  Quite the contrary.  Treating gays and lesbians with “respect, compassion and sensitivity” is Catholic teaching.  It may sound odd to hear these things discussed, which are all perfectly in line with church teaching, because Catholics don’t hear it all that much.  And that is a great loss to gay and lesbian Catholics, to all Catholics for that matter; indeed, to all people of good will.
James Martin, SJ
Dimanche 15 janvier 2012
Je vous propose une traduction rapide d'un article de James MARTIN sj, dans la revue "America" (USA).

Respect,compassion et sensibilité
James Martin SJ, 12 janv 2012

La position de l'Eglise catholique sur les actes homosexuels est bien connue. Probablement, il n'y a aucun catholique dans ce pays [USA], et même dans le monde occidental, qui n'ait pas entendu parler de cet enseignement bien clair de l'Eglise. Le Catéchisme enseigne que les actes homosexuels sont "intrinsèquement désordonnés", c'est-à-dire toujours et partout mauvais. Il enseigne aussi que l'inclination homosexuelle aussi est un "désordre objectif."

Récemment, le Vatican et de nombreux leaders des églises locales ont communiqué sur l'opposition forte de l'église au mariage entre personnes du même sexe, étant donné que cette question est venue de plus en plus au premier plan dans de nombreux pays. L'archévêque (bientôt cardinal) Timothy Dolan de New York, qui assume la charge de président de la conférence des évêques catholiques des USA, a fait une déclaration contre le mariage entre personnes du même sexe, qu'il a qualifié de "menace de mauvais augure" pour la société. L'archévêque de Minneapolis-St. Paul, John Nienstedt, vient d'écrire à ses prêtres à propos de "la gravité de ce combat", et a dit qu'il attendait qu'ils soutiennent ses efforts pour s'opposer au mariage entre personnes du même sexe, ou bien qu'ils se taisent. (L'an dernier, l'archevêque Nienstedt a envoyé à son archidiocèse 400 000 DVD expliquant la position de l'Eglise.) Et Charles J. Chaput, qui vient d'être installé archévêque de Philadelphie, a déclaré que c'était "le problème de notre époque."

Comme je l'ai dit, on connait bien la position de l'Eglise sur les actes homosexuels et son opposition au mariage entre personnes du même sexe. L'extrait du Catéchisme qui soutient ces enseignements est sans doute devenu un des enseignements les mieux connus de l'Eglise. Le paragraphe 2357 déclare : " S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves, la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " " (la partie entre guillemets provient d'un document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.)

Je n'écris pas pour m'opposer en aucune façon à ces enseignements, ni pour contredire aucun des responsables ecclésiaux (certains des hommes que j'ai cités sont d'ailleurs des amis). Je voudrais plutôt attirer notre attention vers une autre partie de l'enseignement officiel de l'Eglise, un point qui est tout autant valide. Il se trouve précisément dans le paragraphe suivant, et on néglige souvent cet aspect important de notre tradition. Le paragraphe 2357 du Catéchisme déclare : "Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste." (la version originale de 1994 ajoutait la phrase "il n'ont pas choisi leur condition homosexuelle.")

Ce paragraphe dit des choses très importantes, même s'il est moins bien connu que le paragraphe précédent.

Premièrement, il dit que les gays et les lesbiennes ne sont pas une partie négligeable de la population, catholique ou en général. Il ne sont pas une minorité minuscule qu'on pourrait négliger ou qu'on devrait ignorer; en tant que tels, ils représentent une préoccupation valide pour l'Eglise et ses ministres. Pour parler comme le Concile Vatican II, leurs "joies et espoirs, tristesses et angoisses" comptent.

Deuxièmement, bien que certains gays et lesbiennes n'apprécieront pas qu'on décrive leur situation comme une "épreuve", le Catéchisme rappelle aux Catholiques que dans beaucoup de cultures modernes, il est encore difficile d'être homosexuel. Pour une personne gay, s'accepter comme quelqu'un qui est aimé de Dieu peut être un combat douloureux. Comme beaucoup d'entre nous le savent, un adolecent gay ou lesbienne subit souvent les intimidations, les coups, et même parfois le meurtre. En conséquence, le taux de suicide parmi les adolescents gays est significativement plus haut que celui des adolescents hétéros dans notre pays [USA]. Dans d'autres régions du monde, la situation est plus terrible : dans certains pays, l'activité homosexuelle est punie par la prison ou la peine de mort.

Finalement, le Catéchisme demande d'éviter tout signe de discrimination injuste envers les gays et lesbiennes. C'est-à-dire tout signe. (Et n'oubliez pas que le mot "signe", en théologie catholique, a un sens très large.)

Mais cachés au sein du §2358 se trouvent trois mots qui méritent une attention approfondie, surtout en cette époque, où les tensions éclatent, les controverses surgissent, et les gens se sentent opposés les uns aux autres. On doit traiter les gays et lesbiennes, déclare l'enseignement officiel de l'Eglise catholique, avec "respect, compassion et sensibilité". Qu'est-ce que cela peut bien vouloir dire ?

RESPECT

Mon vieux dictionnaire "Merriam-Webster" définit le verbe "respecter" ainsi "considérer quelqu'un comme digne d'une grande estime." La définition du nom "respect" inclut des mots comme "honneur", déférence" et "estime". Le mot vient du latin respectus, qui signifie regarder en arrière, ou "considérer". Le respect est une manière de regarder quelqu'un, et le regarder avec "grande estime". Le Catéchisme déclare que les Catholiques devraient considérer les gays et les lesbiennes de cette manière : avec respect. Mais qu'est-ce à dire ?

Cela signifie certainement de ne les dénigrer d'aucune façon, de ne pas faire des généralisations générales à leur sujet, ne pas les traiter comme des citoyens de deuxième classe. Ce qui n'est que le minimum. Montrer à quelqu'un honneur, déférence et estime signifie bien davantage que cela : cela signifie les traiter avec un soin particulier. Le respect est plus que l'acceptation.

Un des signe qu'on respecte une personne, par exemple, c'est de l'écouter. Si un enfant coupe la parole à un adulte, ou refuse d'écouter un enseignant, on lui dit : "sois respectueux !" Vous ne pourriez vraiment pas prétendre respecter une personne si vous ne montriez aucun intérêt pour ce qu'elle dit, ou, de même, pour ses expériences personnelles. Donc, pour montrer un respect réel, les Catholiques doivent écouter avec soin les expériences des gays et lesbiennes. Je pense, de fait, qu'une des raison pour laquelle les relations de l'Eglise avec les gays et lesbiennes sont si difficiles est l'absence d'écoute. (De chaque côté.)

De même, par respect pour l'Eglise, les gays et lesbiennes doivent eux-mêmes être encouragés à partager leurs expériences et idées. Cela devrait sembler normal aux Catholiques Américains en particulier. Dans la première ligne de la Déclaration d'Indépendance, les auteurs déclarent que ce qui les pousse à exposer leurs revendications est "le grand respect des opinions de l'humanité." Ceux qui ont signé cela respectent le reste de l'humanité suffisamment pour expliquer pourquoi ils faisaient ce pas en avant. Le respect les poussait à prendre la parole. Cela fait partie de ce que je veux dire à propos des gays et lesbiennes. Non, je ne les compare pas aux Pères Fondateurs [des USA]. Mais d'une manière similaire, c'est pour eux respecter l'Eglise que de lui partager leurs joies et espoirs, tristesses et angoisses, et, en particulier, la manière dont Dieu est à l'oeuvre dans leurs vies.

Comment l'Eglise pourrait-elle écouter les expériences des gays et lesbiennes ? D'abord, cela signifierait écouter vraiment et honnêtement les conditions de croissance d'un enfant et d'un adolescent gay. Cela signifierait être attentif aux voix des jeunes qu ise sentent persécutés ou qui sont intimidés. Cela signifierait prendre au sérieux le risque plus élevé de suicide chez les jeunes gays et lesbiens - ce qui concerne, après tout, la "culture de la vie." Cela signifierait aussi écouter en quoi consiste la vie des adultes gays ou lesbiennes, en particulier dans l'Eglise. Cela signifierait un autre type d'écoute, plus difficile : essayer de comprendre ce sentiment largement répandu parmi les Catholiques gays et lesbiennes, qui trouvent que leur Eglise ne les "respecte" pas. Alors il faudrait se poser la question difficile : "Pourquoi cela ?"

L'Esprit Saint ne travaille pas seulement du haut vers le bas, mais aussi du bas vers le haut. Il "souffle où il veut", comme dit Jésus dans l'Evangile de Jean. Chacun de nous, dit Saint Paul, est un Temple du Saint Esprit, où Dieu réside. Le respect ne demande pas seulement d'aimer chaque personne comme enfant de Dieu, appelé par le baptême à entrer dans le Corps du Christ. Il demande aussi d'accepter la manière qu'a l'Esprit d'être à l'oeuvre dans cette prsonne. Comme déclare le Concile Vatican II, "le saint Peuple de Dieu partage aussi la mission prophétique du Christ." L'Esprit souffle où il veut; il nous revient de l'écouter. Ou pas.

Ce sont souvent les personnes marginales, ceux qu'on n'attend pas, qui exerce d'une manière puissante cette mission prophétique. Pensez aux personnages de l'Ancien Testament, comme Samuel, ce jeune garson qui se retrouve avec surprise à entendre l'appel de Dieu, ou David : personne n'avait moins que lu la probabilité de mériter de devenir un leader. Le prophète qui parle depuis sa marginalité peut donner voix à des expériences mal connues, ou parfois mal comprises, mais néanmois importantes. Cela ne signifie pas que chaque gay catholique est un prophète. Mais l'Eglise peut-elle écouter les expériences des gays et lesbinnes pour discerner où Dieu pourrait être à l'oeuvre de manière nouvelle ? Parce que la question "Dans quelle mesure l'Eglise écoute-t-elle ?" est la même que "Dans quelle mesure l'Eglise respecte-t-elle ?"

COMPASSION

Quand Jésus voit quelqu'un qui traverse une péreuve, les Evangiles nous disent souvent qu'il est rempli de pitié. Mais le mot grec utilisé est beaucoup plus imagé : splagchnizomai. Cela veut dire que ses intestins étaient remuées de compassion. Autrement dit, Jésus sentait l'émotion "avec ses tripes." Les catholiques sont appelés à traiter les gays et lesbiennes avec la même sorte de compassion viscérale. Quand nous les voyons souffrir, nous sommes appelés à être émus de la même manière profonde et transformante.

Et que dire de notre usage de ce terme ? Le mot anglais "compassion" vient d'une racine latine qui signifie "souffrir avec" ou "expérimenter avec". Dans ce cas particulier, qu'est-ce que cela signifierait ?

Souffrir avec les gays signifie être avec eux, et se mobiliser avec eux, en solidarité. Cela signifie être - et être vu - de leur bord, combattant "tout signe de discrimination injuste." Cela signifie s'attacher à eux quand d'autres se moquent d'eux ou les déprécient. Cela signifie tendre la main d'une manière qui nous fasse sortir des limites de notre confort. Cela signifie que, en conséquence, on se moquera aussi de nous. Cela signifie nous mettre sur le même rang qu'eux. C'est, après tout, ce que Jésus a fait. Plus encore, cela signifie montrer quel amour Jésus avait pour ceux qui se trouvent marginalisés, un amour particulier.

Jésus a fait un effort particulier pour rejoindre les marginaux. Il aurait pu restreindre son ministère à ceux qui étaient considérés comme "acceptables", comme les juifs pratiquants, les riches, les bons. Sans cesse, pourtant, Jésus s'en va plus loin que ces groupes, et porte son ministère à ceux que la société polie évite : les "impurs", les lépreux, les pauvres, la malades, les collecteurs d'imôts, prostituées, "pécheurs." Il a intentionnellement eu un ministère aux frontières.

Pour Jésus il n'y a pas d' "autre". Son oeuvre veut ramener chacun dans une unique communauté, par la guérison, l'accueil et le pardon des péchés. Et souvent il fait cela avant que le péché ne soit pardonné. Par exemple, l'évangile de Luc raconte l'histoire de Zachée le collecteur d'impôts (un métier que les Juifs détestaient au temps où la Palestine était occupée par les Romains). Traversant la ville de Jéricho, Jésus voit ce petit homme escalader un arbre, un sycomore, et il l'appelle : "Zachée, descends vite ! car je dois aller chez toi aujourd'hui." C'était un signe public d'acceptation, et il a dû paraître choquant pour ceux pour qui il était normal de haïr Zachée. Après qu'il soit descendu de sa branche, Zachée offre de rembourser quatre fois tous ceux qu'il a escroqués, et de donner son argent aux pavures. Mais Jésus offre de venir chez lui avant que Zachée n'en ait rien fait.

Jésus n'a pas peur de se tenir avec les marginaux. Il appelle toujours les gens à la conversion, mais surtout il "souffre avec" et "expérimente avec." C'est un de sens de la compassion.

Il y a beaucoup d'exemples d'une telle compassion dans l'Eglise catholique. L'apostolat envers les gays et lesbiennes est plus répandu que ce que croient la plupart des observateurs (et la plupart des catholiques.) Au niveau local, dans les paroisses, l'apostolat envers les gays et lesbiennes se déroulent de manière discrète et privée, conduit par les pasteurs et leurs associés. Plus publiquement, l'Archidiocèse de Los Angeles, pour ne prendre qu'un exemple, mène un apostolat envers les gays et lesbiennes qui dure et qui réussit (fondé en 1986), signe du respect pour ces hommes et ces femmes. "L'apostolat avec les catholiques lesbiennes et gays [The Ministry with Lesbian and Gay Catholics, MLGC] reconnaît que toute personne avec une orientation homosexuelle est capable de vivre entièrement une vie Catholique en union avec tous les membres de l'Eglise", déclare leur site web, citant l'ancien archévêque, le cardinal Roger Mahony. "MLGC a comme premier objectif de "favorisé un esprit de community et de fraternité parmi les catholiques gay pour qu'ils puissent donner et recevoir une aide mutuelle pour vivre leurs vies de foi avec l'Eglise."

SENSIBILITE
Qu'est-ce que cela voudrait dire de traiter avec "sensibilité" les gays et lesbiennes dans l'église ? Ce mot suggère que vous êtes en relation avec quelqu'un qui est lui-même "sensible". Et c'est vrai. Cela ne veut pas dire que les gays et lesbiennes ne soient pas des gens forts ; mais plutôt, que leurs expériences en grandissant les ont souvent laissés blessés et cabossés. (C'est vrai, d'autres groupes sont blessés et cabossés, mais nous parlon d'un grope particulier qui a souvent l'impression que l'église n'a pas été "sensible" avec eux.) Les catholiques peuvent-ils traiter les gays et lesbiennes avec la même sensibilité que lorsqu'ils traitent avec une autre âme victime ou blessée ?

Que faites-vous avec quelqu'un qui a été blessé ? Vous l'écoutez avec grande attention et un soin particulier. Cela veut dire sortir de nos habitudes pour être aimant et à l'écoute.

Une autre chose dont les catholiques doivent se souvenir : les mots ont de l'importance. Les mots peuvent blesser. Les mots peuvent aussi guérir. Il y a peu, le cardinal Francis George, archévêque de Chicago, a comparé certains militants gays et lesbiennes au Ku Klux Klan - par peur qu'une manifestation de la gay pride ne devienne anti-catholique. Au départ, le cardianl craignait que le défilé prévu de la gay pride n'empêchent les gens d'entrer à l'église pour la messe du dimanche dans les églises le long du cortège. Cette remarque a interpellé la communauté gay. En réaction, les organisateurs ont modifié l'heure du défilé. Le cardinal a alors émis une déclaration qui répétait l'analogie avec le Ku Klux Klan, ce qui les a blessés encore davantage. Pourtant, plus tard, il a publié des excuses claires : "Je suis vraiment désolé pour le mal que mes remarques ont causé.", dit il. "En particulier parce que nous avons tous des amis ou des membres de nos familles qui sont gays et lesbiennes. Cela a bien sûr blessé beaucoup de gens. Moi même, j'ai dans ma famille des gays et lesbiennes, donc cela fait partie de notre vie. Je suis vraiment désolé de ces blessures." Ses excuses, me semble-t-il, sont un exemple de sensibilité.

Un autre domaine de la sensibilité se trouve dans la manière dont on présente l'ensemble de l'enseignement de l'Eglise sur les gays et lesbiennes (pas seulement sur les actes mais aussi sur les personnes) - ou bien dont on ne le présente pas. Cartains responsables catholiques commencent par dire les "défense de !" sans jamais en venir au "tu dois !" Si la seule chose que les gays et lesbiennes entendent est l'opposition de l'église au mariage entre personnes du même sexe (et rien d'autre au sujet des gays et lesbiennes), alors comment s'étonner que beaucoup d'entre eux disent se sentir rejetés ?  Cela vient peut-être en partie de la manière dont les médias couvrent cette question, mais pas seulement. Cela changerait tant de choses si les responsables catholiques pouvaient parler aussi souvent de la grande contribution apportée par les gays et lesbiennes à l'église, par exemple. Ou bien s'ils parlaient de traiter les gays avec "respect, compassion et sensibilité." Ou bien s'ils agissaient publiquement contre le suicide gay.

Cette manière d'agir m'a toujours paru surprenante. C'est comme si la première chose qu'un prêtre disait à un groupe de couples catholiques mariés lors d'une retraite n'était pas "bienvenue", mais "pas de sexe hors du mariage !" Ou si un évêque accueillait un groupe de dirigeants d'entreprises catholiques à un déjeuner en leur disant "pas de salaires injustes !" Ou si on disait à un groupe de médecins catholiques au début d'une conférence "pas d'avortements !" Les gays ont parfois l'impresion que l'enseignement de l'église à leur égard se limite à des "défense de !" En effet, parfois, ils n'etendent que cela.

Un vieux dicton scolastique est utile ici. Saint Thomas d'Aquin a écrit dans la Somme théologique : "Quidquid recipitur secundum modum recipientis recipitur." Traduction approximative : ce qui est reçu, est reçu selon la manière du récepteur. Alors pour communiquer quelque chose, on doit être sensible pas seulement à la manière dont on le communique, mais aussi sur la manière dont c'est reçu.

Autrement dit, la sensibilité demande à être attentif à comment votre message circule. Et présenter l'intégralité du message, pas seulement une partie.

Comme je l'ai dit, rien de ce que je dis ne contredit la doctrine Catholique. Au contraire. Traitet les gays et les lesbiennes avec "respect, compassion et sensibilité" est vraiment la doctrine catholique. Cela peut surprendre d'entendre qu'on débat de ces choses, qui sont parfaitement dans la ligne de la doctrine de l'église, parce que les Catholiques ne les reçoivent pas tant que ça. Et c'est vraiment dommage pour les catholiques gays et lesbiennes, pour tout les catholiques, et en fait pour toutes les personnes de bonne volonté.

James Martin SJ
(traduction Père Jonathan)