Réponse à Christine le Doaré
















Christine le Doaré s’indigne de la tenue d’un salon de la femme musulmane où des discours prônant des attitudes sexistes ont été tenus. Elle écrit : «  Qu’un tel évènement puisse se produire sur le territoire de la République, sans la moindre réaction des autorités publiques et politiques, est en soi un problème sérieux ; que les associations féministes demeurent mutiques est une catastrophe qui permet de comprendre à quel point la guerre contre les idéologies totalitaires et tyranniques qui visent à bâillonner et persécuter les peuples, au premier chef desquels, les femmes et les enfants, sera dure à gagner. »

(Féministes, ne pas dénoncer, c’est cautionner !


La naiveté de Christine le Doaré est due à des décennies de désinformation sur l’islam et de persécution de ceux et celles qui le critiquent à raison de sa contradiction avec les droits humains.

Pourquoi votre fille est muette … Christine le Doaré ?

Parce que ce que vous dites du «  fondamentalisme musulman »  il faudrait le dire de la doctrine de l'islam.
Mais la France a pour politique de faire taire toute critique de la religion de ses clients et financeurs qui sont les pays islamiques les plus riches, de faire taire toute critique de la religion des gens qu’elle fait immigrer,  soit pour le travail soit pour obtenir de la croissance par la consommation,
Nos dirigeants ont décidé cette politique qui est à la fois une véritable nouvelle traite des êtres humains et la destruction de l’épargne des classes moyennes européennes au bénéfice de profits immédiats des dirigeants hyper rémunérés des grandes entreprises, banques et des politiciens européens.  
Tant que vous n'aurez pas compris cette évidence, vous ne comprendrez pas les décisions des politiciens se prétendant féministes. 
Ils laisseront de plus en plus les plus durs des musulmans faire la loi, ici.

Malgré tout le mal que je pense des idées et méthodes des Femen, pour le coup cette fois, elles ont mené une action impeccable, sans agresser personne, et courageuse. Cette fois-ci, elles ont sauvé l’honneur du féminisme.
Ces deux Femen étaient originaires d’Afrique du Nord.  Les féministes les plus virulentes contre l’islam que je connaisse sont originaires de pays musulmans : elles, elles savent de quoi elles parlent, elles, elles en ont payé le prix. Les françaises espèrent encore au fond passer à travers les gouttes.

Vous vous étonnez que : «  Depuis un moment déjà, je considère que beaucoup des femmes qui se prétendent féministes sont en réalité complices du patriarcat, en particulier celles assujetties à une certaine idéologie gauchiste qui dévoie tous les fondamentaux du féminisme.
Mais constater que les associations féministes qui échappent plus ou moins à ces dérives, n’ont pas porté cette mobilisation, que leur silence est tristement assourdissant, est une lourde déception. »
Quelle naïveté. Le féminisme français a choisi – il n’avait pas trop le choix en pratique, vu les faibles effectifs féministes – de s’allier aux partis de gauche principaux en France. Or ces partis mènent cette politique là …

Ce n’est pas un hasard si tous les décideurs matraquent que « critiquer l’islam et non seulement l’islamisme est raciste », c’est parce qu’ils veulent continuer à mener cette politique à courte vue.
Ils mettent au pinacle des féministes qui n’ont d’autre combat que de calomnier en les accusant de racisme les féministes qui dénoncent la barbarie de la doctrine de l’islam, qui n’ont d’autre combat que de marteler qu’il n’est nul besoin de connaitre le droit musulman pour lutter contre son sexisme et sa doctrine génocidaire.
Ils admettent que l’on se mobilise contre les méfaits des textes de l’islam, de la doctrine islamique à condition de répéter aveuglément que ces méfaits n’auraient rien à voir avec cette doctrine mais ne seraient que le produit de cerveaux déréglés.

Pour ma part je ne suis d’aucun parti et ma seule et unique politique est la défense des droits humains de base : pas de peine de mort, pas de torture ni de traitement cruels inhumains ou dégradants, pas de prison pour des opinions. Pas de compromis.
En conséquence, je suis anti-islam primaire comme j'étais anti-communiste primaire quand toute la clique au pouvoir en France applaudissait l'URSS et fermait les yeux sur le goulag.
On nous vendait " la recherche du communisme à visage humain" et les gens crevaient tortures en sibérie ou en hopital. On nous vend la "recherche de 'l'islam à visage humain" et les gens crèvent .. sous nos yeux.
La doctrine de la dictature du prolétariat débouchait nécessairement sur le « goulag », de même que la doctrine du jihad et de la haine antijuive du coran et de la sunna débouchent nécessairement sur des conduites calquées sur celles de Mahomet : terrorisme, viol, massacre, purification ethnique, impérialisme.
Il faut choisir son camp.

Vous portez le jugement sévère suivant : « Ce relativisme culturel qui trahit des femmes, les passent au second plan, prétend que le « féminisme musulman » est un féminisme comme un autre est odieux, c’est l’antithèse de tout féminisme politique et solidaire, cela s’apparente à de la collaboration, purement et simplement. »
Oui : « Ne pas dénoncer c’est cautionner ». Mais je pense qu’il faut être prudent dans ce jugement : il faut tenir compte du fait que nul n’est censé tout savoir, et qu’il est aussi parfaitement légitime de se taire sur un sujet lorsque l’on n’a pas pu l’étudier suffisamment. Il n’y a pas de honte à dire que l’on ne sait pas, et que par conséquent on ne peut pas savoir s’il faut dénoncer ou pas.

D’autant que les questions posées sont complexes : ce salon par exemple pose la question difficile de la liberté d’expression et du débat sur les lois. Pour ma part, je ne suis pas pour une censure absolue. J’estime que de tels salons tenus uniquement par des musulmans doivent être interdits et que seuls doivent être autorisées des conférences où des spécialistes critiques de l’islam participent également et peuvent répondre aux propos tenus par savants musulmans.

Que l’on commence simplement par mettre des points d’interrogation sur la terminologie, par laisser ouverte la question de l’existence ou non d’une distinction entre les thèses centrales de l’islam selon ses textes, et les thèses des musulmans les plus fanatiques. Que l’on n’écrive plus «  fondamentalisme islamique » mais « fondamentalisme islamique – ou islam ? - ».

Il y a déjà depuis longtemps bien pire en France que le fait de cautionner par le silence : celles et ceux qui accusent de racisme les personnes critiquant la doctrine à l’origine des violences, qui les harcèlent et les mettent en danger, se rendant ainsi véritablement coupables de collaboration avec les plus virulents militants de l’islam. Les harpies qui s’en prennent à ma petite personne par exemple. Ces comportements-là n’ont, eux, en aucune façon l’excuse de l’ignorance.

Elisseievna