Technique de guerre contre la République : comparaison historique
Présenter les manifestations actuelles de l’islam comme des actes
révolutionnaires et de guerre contre la République, est critiqué comme
paranoïaque. Le voile ne serait pas ( quoi qu’en disent les oulémas eux-mêmes) un emblème politique de l’islam, le drapeau
noir et le cri « allah est grand » ne seraient pas (quoi qu’en disent
les hadiths) identiques à ceux de Mahomet pendant ses batailles, les
occupations de rue ne seraient pas des démonstrations de force, et les bandes
violentes et autres services d’ordre
islamiques ne seraient pas des milices concurrençant les forces de l’ordre
républicain.
Evidemment, un parallèle entre islam et les mouvements des années
trente ne serait qu’un « point Godwin », une réduction à Hitler, un
propos sans le moindre fondement et uniquement raciste.
Je vous cite donc ici des
passages des souvenirs d’un révolutionnaire quelques années avant sa prise de
pouvoir, qui explique la technique de la prise de pouvoir :
-
Constitution de formations de jeunes gardiens de
l’ordre
-
Formations non secrètes mais au contraire
publiques et de masses,
-
Démonstration d’une force supérieure aux autres
contre des contre-manifestants,
-
Emblème et drapeau pour faire connaitre les
idées et le nombre d’adeptes,
-
En un mot : être maître des rues.
On retrouve de façon évidente la réalité des manifestations des
partisans de l’islam : depuis les voilées et les barbus en chemise de
nuit, jusqu’aux tabassages « gratuits » de bandes, en passant par les
émeutes et manifestations de masses
d’hommes dans les rues et autres. Les milices de l’islam se rendent peu à peu
maîtres de la rue.
Je laisse les lecteurs retrouver la source de ces passages, dont
l’auteur était lui aussi convaincu que l’objectif de son mouvement était le
reflet de la volonté divine.
Souvenirs d’un révolutionnaire
Des bandes de jeunes
Dès le début de notre campagne, nous avons jeté les fondements de
l’organisation de notre service d’ordre, recruté exclusivement parmi des
jeunes. Pour la plupart, c’étaient des jeunes auxquels on devait surtout
apprendre ceci : que nous luttions pour une idée si puissante, si noble et
élevée qu’elle méritait bien qu’on la défendit et la protégeât au prix de la
dernière goutte de son sang. Ils étaient pénétrés de cette conviction que notre
service d’ordre devait être partout précédé de la réputation qu’il n’était pas
un club de rhéteurs, mais une association de combat extrêmement énergique. Et que cette jeunesse avait soif d’un tel mot
d’ordre ! Qu’elle était pleine de
mépris et de répulsion pour ces poules mouillées de bourgeois !
Importance d’un emblème unitaire
Le nouvel emblème devait être en même temps un symbole de notre propre
lutte, être décoratif et suggestif. Celui qui a souvent eu affaire aux masses
sait que ces détails insignifiants en apparence sont , en réalité, très
importants. Un insigne impressionnant peut, dans des centaines de milliers de
cas, éveiller le premier intérêt à l’égard d’un mouvement. Notre nouvel emblème
fut présenté . Il convenait parfaitement à notre mouvement. Car, c’est
vraiment un symbole !
Il paru nécessaire de donner à cet organisme de combat un symbole
spécial de victoire : l’étendard.
Les manifestations
Notre activité s’intensifia. Aucun parti ne put se prévaloir de
manifestations aussi nombreuses, aussi imposantes que les nôtres. .. Ce jour-là,
des acclamations spontanées firent place à un silence silencieux, et quand les
dernières paroles de l’orateur furent prononcées, un flot d’acclamations
déferla, puis la foule entonna avec ferveur le chant rédempteur : Nous sommes les plus grands !
Lors de la réunion du .. quelques interruptions furieuses se firent
entendre et tout d’un coup un homme sauta sur une chaise et hurla dans la
salle : « Liberté ! » En peu de secondes, la salle fut
remplie d’une masse humaine hurlante, c’était un vacarme infernal. Nos hommes
se lancèrent à l’attaque. Comme des loups, ils se jetèrent sur leurs
adversaires par meutes de huit à dix, et commencèrent en effet à les chasser de
la salle en les rouant de coups. Cinq minutes après, tous étaient couverts de
sang. C’était des hommes ! La presse ne nous menaça plus des « poings
du peuple ». ..
La conviction d’avoir le droit d’employer les armes les plus brutales
est toujours liée à l’existence d’une
foi fanatique en la nécessité de la victoire d’un nouvel ordre de choses
révolutionnaire. Le jeune mouvement, dès son premier jour, adopta le point de
vue qu’il fallait propager des idées par les moyens spirituels, mais cette propagande
devait être étayée, le cas échéant, sur la force brutale.
Pas d’organisation secrète
Nos bandes ne devaient donc avoir rien de commun avec une organisation
militaire C’était un instrument de protection et de propagande du mouvement et
ses tâches étaient d’un tout autre ordre que celui des organisations nommées
ligues de défense. Mais ce ne devait pas être non plus une association secrète.
Le but d’organisations secrètes ne peut être
qu’illégale. Cela limite le cadre d’une telle organisation. Il n’est pas
possible de créer une organisation tant soit peu considérable et en même temps
de garder le secret ou même de voiler ses buts.
Ce dont nous avions besoin, ce n’étaient pas de cent ou deux cent
conspirateurs audacieux, mais de centaines de milliers de militants fanatiques
épris de notre idéal. Il fallait travailler non pas dans des conciliabules
secrets, mais par de puissantes démonstrations de masses , et ce n’était pas
par le poignard ou le révolver que le mouvement pouvait vaincre, c’était seulement
par la conquête de la rue. Nous devions faire connaitre au pouvoir, que le
mouvement était le maître futur de la rue, et qu’il serait un jour le maître de
l’Etat.
Le danger des organisations secrètes est encore actuellement dans le
fait que leurs membres perdent souvent toute notion de la grandeur de leur
tâche, et qu’ils croient que le sort d’un peuple peut être décidé par un
meurtre.
La volonté divine
Celui qui se tient sur le plan de notre mouvement, a le devoir sacré de
veiller à ce que l’on ne parle pas sans cesse à la légère de la volonté divine,
et qu’on agisse conformément à cette volonté et qu’on ne laisse souiller
l’œuvre de Dieu. Détruire son œuvre, c’est déclarer la guerre à la création du
Seigneur, à la volonté divine.
Vous avez deviné ?
Si non : ce qui précède sont des passages de Mein Kampf – mon
combat de Hitler, édité par les Nouvelles Editions Latines. Le pavé de 685
pages est précédé d’un avertissement de
8 pages s’achevant ainsi : « Le lecteur de Mein Kampf doit donc se
souvenir des crimes contre l’humanité qui ont été commis en application de cet
ouvrage et réaliser que les manifestations actuelles de haine raciales
participent de son esprit. »
Il serait souhaitable, au vu des nombreuses passage s ordonnant ou
justifiant des meurtres et autres crimes ainsi que des insultes envers des
peuples, et au vu des crimes contre l’humanité commis au nom de ces ordres,
qu’un avertissement du même type figure dans les coran diffusés en France, avec
même peut-être l’indication « attention, dangereux pour la santé
mentale ».
elisseievna
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