DEFENDRE LA DEMOCRATIE CONTRE L’ISLAM C’EST DEFENDRE LA PAIX CIVILE



DEFENDRE LA DEMOCRATIE CONTRE L’ISLAM C’EST DEFENDRE LA PAIX CIVILE

Une accusation très grave est prononcée par plusieurs courants contre les auteurs ou militants critiques de l’islam : ils seraient fauteurs de guerre civile et de génocide.
La seule voie conforme à l’humanisme et au christianisme serait de taire les critiques contre l’islam, sous peine d’être coupable d’attentat au « vivre ensemble ».
Le but de cette accusation est bien entendu d’empêcher tout obstacle aux menées des militants de l’islam, qui veulent renverser la démocratie.   
Ceux qui la brandissent se font les collaborateurs du régime islamique ou ses auxiliaires involontaires.
En 2012 et 2013, un mouvement catholique très fort s’est révélé. Il risquait d’être, comme face au nazisme, le danger idéologique le plus puissant pour le mouvement fachoïde de l’islam, car ce mouvement catholique  se levait pour faire valoir ses valeurs chrétiennes, diamétralement opposées à celles de l’islam sur l’essentiel.
Il a été laminé, vidé, sommé de s’allier aux militants de l’islam, grâce à cette accusation a été particulièrement efficace, en jouant malheureusement sur le fond de culture anti-judaique qui taxe les juifs d’esprit guerrier ou vengeur.
Le premier courant portant cette accusation est le courant de l’« antiraciste » institutionnel, en réalité, le courant de l’antiracisme à sens unique contre les « dominants » « blancs chrétiens ».
Le deuxième courant est formé de juifs voulant assimiler critique du judaïsme et antisémitisme, donc par analogie, critique de l’islam et haine contre les musulmans.
Le troisième courant, est le courant est issu du nationalisme ou du christianisme et désigne les juifs «  et les francs-maçons » comme instigateurs des critiques de l’islam et fauteurs de guerre civile ou autre. Pour le courant nationaliste, les juifs agiraient par racisme et suprémacisme « sioniste » ( les accusations de Mein Kampf réapparaissent inchangées), pour le courant chrétien, ils agiraient par vengeance et loi du talion. Le courant nationaliste reprend exactement les accusations du coran contre les juifs, pire ennemis des croyants, semeurs de désordre etc.
Il ne faut pas oublier tout le courant « écologiste », pour qui la seule voie conforme à l’humanisme serait le silence sur l’islam et l’accusation des capitalistes … ce qui signifie pour beaucoup d’entre eux l’accusation des juifs.
Il est évidemment plus facile pour tout le monde d’accuser les juifs de tous les désordres mondiaux et  de ne pas étudier l’islam, que de proposer concrètement une autre économie et un partenariat équitable avec les pays aujourd’hui « musulmans ». Les écologistes n’ont pas été fichus de mettre dans la rue des cortèges contre des périls majeurs tels que l’appropriation du vivant ou la mort des abeilles,  mais ils sont toujours là au voisinage des « islamistes » dans les manifestations contre Israel, comme ils le sont d’ailleurs pour la marchandisation du vivant humain féminin (prostitution, GPA …)
Je ne suis certainement pas la seule à avoir une sensation de nausée à la lecture de l’expression « le vivre ensemble ».  Cette expression trop fabriquée pour être honnête. Elle viole à la fois la grammaire et le sens commun et exprime un terrorisme intellectuel d’autant plus violent qu’il est onctueux … « Si tu es contre le « vivre ensemble » tu es un assassin ou un génocideur en puissance, tu ne saurais être contre le doux vivre ensemble n’est ce pas ? … ».
« La paix civile » : telle est la désignation honnête et précise du bien qu’il convient de défendre dans une situation où des tensions et oppositions existent dans une société, dans une nation.  Les conditions de la paix civile sont plus claires lorsque cette expression est utilisée, car elle veut dire une chose précise et concrète : la guerre peut être voulue et organisée par certaines partie d’une population, et une société doit s’opposer à une telle organisation idéologique et matérielle.
Quelle est la différence entre les deux expressions ?  Il y a du « vivre ensemble » entre maître et esclave, mais il n’y a pas de « paix civile », juste la loi du plus fort. Dans une situation d’invasion ou de colonisation, il n’y a pas de « paix civile », mais il peut y avoir du « vivre ensemble », non pas dans la paix civile, mais dans la paix de la loi du plus fort.
Il est bien évident que l’emploi de cette expression cuistre, a pour unique but de masquer l’indécence des exigences envers les français de vieille souche et à l’encontre de nos principes fondamentaux du droit.  Ainsi est masqué par l’exigence du « vivre ensemble » l’acceptation d’atteintes inimaginables jusqu’à il y a encore quelques années,  aux droits et à la dignité des femmes, des homosexuels, des catholiques, des atteintes qui sont également des actes de prise de pouvoir, c’est-à-dire de préparation de la guerre civile et du renversement de la démocratie.
Depuis 2003 nous, féministes, expliquons que tolérer le voile signifie remettre en cause le principe d’égalité hommes-femmes, donc le principe d’égalité tout court, et laisser brandir partout le fanion de la loi islamique par exemple. La France a voté une loi juste contre le voile intégral mais n’ose pas la faire appliquer, terrorisée par la peur des émeutes, ayant donc déjà renoncé à une part de sa souveraineté démocratique.
La vérité est que la démocratie doit se défendre contre une idéologie qui incite à la détruire pour la remplacer par la «  loi d’Allah » : l’idéologie islamique, et contre les militants de cette idéologie.  
La vérité est que la défense de la démocratie contre de telles menées subversives et violentes préparant la guerre civile,  y compris par certaines restrictions, limitées de certaines libertés et droits, dont le droit à une non « discrimination », à une non « distinction », est parfaitement conforme à notre droit :  il s’agit de l’opposition de l’Etat à des abus de libertés et de droit pour préserver les institutions démocratiques. 
Le principe existe dans l’article 4 de la déclaration de 1789, dans l’article 30 de la déclaration universelle de 1948, et dans l’article 17 de la convention européenne des droits de l’homme. Il est prévu également par l’article 16 de notre constitution.
Défendre la démocratie contre les menées subversives de certains militants, c’est protéger la paix civile. Défendre la paix civile n’est pas opposer des  parties de population du pays entre elles, mais au contraire les protéger toutes.
Le principal reproche qu’encoure l’idéologique islamique, est d’enseigner que « Dieu hait les infidèles », et que les non musulmans sont des ennemis pour les musulmans, des ennemis contre lesquels la « guerre sainte » doit être menée à moins qu’ils ne deviennent musulmans.
La présence d’une telle idéologie est à l’évidence une menace manifeste pour la démocratie et la paix civile.
Certaines personnes se désignant comme musulmanes ne sont nullement des militants de la loi islamique intégrale, et veulent certainement sincèrement concilier cette appartenance (avec quelques rites sans inconvénient pour la vie « laïque » commune) et la vie sous une loi démocratique, sans voir la contradiction entre les deux idéologies auxquelles elles veulent être rattachées.
Leur montrer cette contradiction ne signifie pas du tout les rejeter ni les accuser, mais seulement les aider à prendre conscience d’un problème qui se pose dans la réalité. On ne peut vouloir le beurre et l’argent du beurre, garder sa culture théocratique et profiter de la liberté d’une autre culture : il faut choisir.
Tout être humain est libre, même face aux pires pressions, la personne humaine est libre, intérieurement, de ses choix. C’est toute la grandeur du christianisme notamment, de valoriser le choix du bien, même lorsque ce choix fait encourir la mort : c’est-à-dire de rappeler l’existence réelle de ce bien capital de tout être humain : la liberté de choisir de suivre sa conscience.
Les personnes qui se désignent aujourd’hui comme musulmane sont libres, elles peuvent parfaitement se rendre compte des problèmes théoriques de l’islam et ceux qui prônent une attitude paternalistes envers les musulmans soit sont racistes envers ces populations, soit tombent dans la tentation de l’oligarchie. Il est vrai que le mal infligé aux populations musulmanes par des siècles d’assujettissement peut faire douter de la possibilité d’une prise de conscience : beaucoup de personnes ayant vécu dans ces sociétés sont extrêmement pessimistes sur les possibilités d’une émancipation.
Ces intellectuels prônent un certain mensonge sur l’islam, qui leur parait seul supportable par ces populations : il faudrait leur enseigner un islam adouci en leur disant que c’est le vrai islam etc. Je ne doute pas de la bonne volonté de ces intellectuels, mais ils tombent dans la tentation du pouvoir sur autrui … cette voie paraissant prudente et réaliste ne fait à mon sens qu’aggraver le problème. Le mensonge et l’oligarchie ne peuvent qu’aggraver peurs et haine, seule « la vérité rend libre ».
Ces personnes musulmanes voulant également vivre en démocratie, ne sont pour rien ni dans la rédaction des textes sacrés de l’islam,  ni dans l’histoire passée des conquêtes islamiques, dont  la plupart de leurs ancêtres ont été victimes, ni dans les décisions qui ont été prises par les sociétés historiquement chrétiennes de les faire entrer sur leur territoire, mais elles doivent maintenant faire des choix politiques : démocratie et souveraineté, loi du peuple, selon les principes « judeo-chrétiens » ou islam et loi d’Allah.
Il faut donc choisir : rester dans l’islam et favoriser en fait la guerre civile ou apostasier et défendre la démocratie : tel est le choix, en pratique, à l’heure d’internet où les textes de l’islam ne peuvent plus être filtrés, tempérés par des imams qui souhaitent calmer les esprits, comme cela a pu être fait à certaines périodes de l’histoire, à  l’heure où la puissance du pétrole et de la démographie donne un pouvoir tel à l’ « oumma islamique » qu’elle ne peut se dérober au devoir de combattre affirmé clairement par les textes sacrés sans savoir qu’elle désobéit à dieu. 
Désobéir à dieu sur ce point, et suivre sa conscience est tout à fait possible, c’est la voie choisie par certains musulmans pacifiques, mais en pratique, il est peu réaliste d’attendre beaucoup de ce type de choix, étant donné la clarté des textes obligeant les musulmans à imposer aux autres le respect des ordres clairs de dieu.
Tous les mouvements censés défendre les droits humains en occident ferment les yeux sur le problème de l’idéologie islamique. Les féministes et les antiracistes dans leur majorité malheureusement. Les chrétiens luttent contre la marchandisation et se retrouvent focalisés sur l’homosexualité, ce qui est plutôt ridicule, les écologistes sont aveugles au sujet de l’immigration, faisant là le jeu du pire des capitalismes, ce qui est très ridicule. Et tous se détestent joyeusement en s’accusant des pires fascismes ou eugénismes, tout en s’aveuglant sur le fascisme le plus vivant aujourd’hui : celui de l’islam, dont les militants les instrumentalisent un par un en leur susurrant : «  ne soyez pas comme ces juifs fauteurs de désordre » … Voilà pourquoi les émeutes anti-juives n’émeuvent plus personne.
Les accusateurs des critiques de l’islam empêchent la prise de conscience de la nécessité de ce choix des personnes musulmanes, et diabolisent le choix de la démocratie en diabolisant le rejet de l’islam. Si il y a aujourd’hui des fauteurs de guerre civile : c’est bien eux.

Elisseievna
Aout 2014.


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