Contraception et fabrication de bébés et " éducation sexuelle"



L'avortement plus que la contraception : une politique d'état ? http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4576791
Parler de sexualité à nos adolescents, par Frydman, Nisand, Vernant

Personnnellement, je crois que le temps qu'il faut pour réfléchir sur soi et les autres et trouver la personne que l'on aime amène à l'âge le meilleur physiquement pour avoir des enfants - je ne vois pas vraiment le péril en la demeure
L'"éducation sexuelle" : les parents ne valent pas mieux que les enseignants : qui achète la porno : des parents ... proposer des livres : quand je vois les livres pour enfants y compris contre les "abus", moi adulte j'ai une baisse de tension soudaine, l
es livres de médecine ? connaissent même pas l'anatomie féminine ...

Ce que je souhaite souligner dans cette emission c'est la "politique d'état" de l'ivg mise en cause par les trois :
Dinah Servant l'explique plus clairement dans ce texte : http://www.rue89.com/2013/02/01/quand-une-politique-de-la-contraception-et-non-de-livg-239127
" à quand une politique de la contraception et non de l'ivg"

mais il est clair que le présupposé est qu'en aucun cas il n''est envisagé une autre hypothèse qu'une activité des jeunes disons procréative tout en n'ayant pas du tout ce but, d'ou forcement un certain nombre d'avortements ...
cela me parait une toute autre perspective que celle des defenseuses du droit à l'avortement qui y voyaient un acte grave ou meme que celle du Pr Nisand lui-meme quand il dit que le seul bon avortement est celui qui est évité -
mais avec le présupposé de l'activisme précoce et tout azimuts que l'on ne doit pas contester, dont on ne doit pas expliquer les risques, les "accidents de contraception" graves parce que hors relation entre personnes pouvant élever un enfant, sont inévitables, "normaux", la prise de ce risque est la norme,

ce qui est impressionnant dans ce débat, c'est de voir clairement un dogme athé, mais tout aussi sacré disant : le plaisir est plus sacré que la vie débutante, interdit de se poser la question du rapport entre plaisir et mort, sous peine d'être accusé de bafouer les "droits des femmes" : des femmes vraiment ?

c'est un déplacement important par rapport à la perspective de la prise en compte de la femme et de son droit à disposer de son corps : le souci de la femme, de ses blessures en general conduit à se poser des questions sur ses blessures affectives,
au départ l'avortement était considéré comme grave, nombre de militantes le disent, donc l'avortement était envisagé comme une blessure affective "potentielle" au moins pour certaines femmes,
finalement, la préoccupation de la femme disparait, le sacré est le plaisir, rien d'autre, ni la femme ni la vie de l'enfant, il faut des "putes" dans la société dont les enfants ne sont que des déchets, des putes qui n'ont pas droit au sentiments ni pour leur corps ni pour celui qu'il porte, à part celui d'"aimer cela", il faut consommer etc

"toujours plus" , principe de précaution : zappé

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