Qui je suis et pourquoi j’écris

Qui je suis et pourquoi j’écris

Je suis militante des droits humains, parce que notre génération d’enfants dont les parents ont été pourchassés pendant la guerre, s’est demandé : que faire pour qu’il n’y ait «  plus jamais ça », et ma réponse est : il faut défendre le centre des droits de la personne humaine – ne pas être tué, torturé, emprisonné pour ses opinions- , les défendre pour toute personne humaine, et il faut appliquer la loi juive sur laquelle ces droits reposent moralement : « tu ne haïras pas ».

Le féminisme est la lutte contre les atteintes à ces droits fondamentaux envers les femmes. Sa cause est fondamentalement juste, son existence est vitale, indispensable, pour que l’égoïsme sexiste ne dicte pas sa loi. Le mouvement féministe a certainement commis des erreurs dans ses analyses et défendu des revendications qui se retournent en partie contre les femmes, mais par sa mobilisation il a permis que bien des violences soient aujourd’hui reconnues comme telles et prévenues. Seuls ceux qui ne font rien ne se trompent jamais : il faut simplement continuer et approfondir la réflexion et la mobilisation. Les femmes qui croient qu’un retour au bon vieux temps, et qu’un éloge de leur « féminité » et de leur « complémentarité » les protégera et protègera leurs enfants des violences se trompent lourdement.

Je suis anti-islam primaire comme j’ai été anti-communiste primaire, parce que je suis convaincue qu’il est possible que les pays soumis à la loi islamique se libèrent de la violence aussi pacifiquement que la Russie s’est libérée du communisme, parce que les Russes ont cessé de croire qu’il fallait le Goulag, parce que les dissidents ont gagné les esprits. J’ai fait partie de ces russes exilés qui ont contribué à la chute du régime soviétique, à éviter l’apocalypse nucléaire, à ma très modeste mesure, en écrivant aux dirigeants qu’il fallait respecter les droits humains fondamentaux, en leur faisant comprendre qu’il fallait cesser de les qualifier comme Marx de « droits bourgeois ».

J’écris parce que des féministes comme des croyantes originaires de familles musulmanes me demandent d’être solidaire de leur combat idéologique anti-islam, parce qu’elles me disent que c’est vital, parce que je reçois des lettres qui me supplient de continuer à écrire.

J’accuse tous celles et ceux qui traitent les anti-islam de racistes ou de névrosés, d’avoir du sang sur les mains, d’avoir du sang d’enfants juifs sur les mains : car depuis que moi et d’autres alertons sur le danger des textes de l’islam, depuis que moi avec Juliette Minces alertons sur le danger de l’endoctrinement des enfants musulmans, il aurait été possible de prévenir l’endoctrinement de jeunes comme Mohamed Merah qui a tué les enfants Sandler, et d’autres jihadistes.

Quant aux copines féministes qui me reprochent d’écrire dans des journaux de droite sur l’islam sans même avoir pris la peine de me lire : je leur rappelle qu’en excluant systématiquement des auteurs comme moi ou en leur déniant toute crédibilité, elles ont pris la responsabilité de laisser la voie ouverte à cet endoctrinement : qu’elles se regardent dans la glace et se demandent si elles ne voient pas le visage des petits Sandler. Qui plus est, elles devraient se réjouir que mes articles parviennent ainsi à faire comprendre le féminisme à des publics qui ne sont pas déjà des convaincus : c’est tout de même plus utile …

J’accuse ceux et celles qui ici traitent les anti-islam de racistes ou de névrosés, comme l’ont fait comprendre des femmes se réclamant du féminisme (Ségolène Royal ou Caroline Fourest) ou de l’antiracisme (Michel Tubiana), d’être responsables à la fois de l’absence de mesures efficaces contre l’expansion de la loi islamique et de la dégradation injuste de l’image des personnes désignées ou se désignant comme musulmanes.

Je dois aussi aujourd’hui démentir des calomnies infectes qui sont répandues par elle, Fiammetta et Nathalie Szuchendler, des écrits de nature à faire croire ceci : que je serais une non juive identitariste française et catholique ultra, « qui se fait passer pour juive pour taper sur les musulmans » dans le but machiavélique de renforcer la haine contre juifs et musulman. Ce mensonge est tellement énorme il en est presque drôle.  Qu’elles se regardent elles-mêmes dans la glace : Caroline Fourest n’est ni raciste ni antisémite, mais elle n’a cependant pas volé son « Y a bon Award » car en niant à répétition que le sens barbare des textes de l’islam – sens selon la logique et selon les commentateurs musulmans classiques – elle fait peser sur les musulmans une présomption de propension particulière à l’interprétation violente de textes, présomption éminemment dangereuse et injuste pour eux.

Sur les textes de l'islam, lire :

Bibliographie et bases théoriques sur l’islam :
Commentaires critiques de l'islam

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