La loi sur le mariage homosexuel que j’aurais souhaitée / Un égalitarisme et un antiracisme de façade ...



La loi sur le mariage homosexuel que j’aurais souhaitée.

Le mariage est l’institution civile favorisant la vie commune des couples, il marque la volonté de la société d’aider les couples à vivre leur amour. C’est pourquoi les homosexuel-les y tiennent, comme marque de reconnaissance de la réalité, de la valeur, de leurs amoures.  La loi devrait permettre aux couples homosexuels de s’engagent selon les mêmes règles que les couples hétérosexuels. Par contre il n’y a aucune raison de nier la réalité de la différence entre cette alliance et celle d’époux susceptibles d’avoir des enfants biologiquement communs. Pour marquer cette différence, il serait sans doute utile, vu la confusion actuelle des idées, de choisir un nom différent de celui du mariage. Quant au PACS, il représente l’institution de la répudiation : il aurait pu être supprimé avec l’institution d’une alliance-mariage homosexuel.
Les avantages fiscaux et sociaux accordés aux couples hétérosexuels doivent être analysés en fonction de leur finalité :  ceux qui ont pour finalité de favoriser la naissance d’enfants communs ne seront pas reconnus aux couples homosexuels.

Code civil Livre 1er

Titre XIII
Les PACS ne pourront plus être conclus à dater de l’entrée en vigueur de la loi sur le mariage des personnes de même sexe.

Titre XV
De l’Alliance,  mariage des personnes de même sexe

Article 1
Deux personnes majeures de même sexe peuvent contracter un mariage dénommé «  alliance ». 

Article 2
L’alliance emporte entre les alliés ainsi qu’en matière de nationalité, toutes les conséquences du mariage. 
+++ Toutefois, une personne engagée dans une alliance, pourra, avec l’accord de son allié-e, contracter un mariage avec une personne de l’autre sexe pour concevoir et élever ensemble les enfants nés dans le cadre du mariage.+++

Article 3
Les règles du mariage ou du concubinage entre personnes de sexe différent et concernant les enfants nés, adoptés ou conçus dans le cadre de leur union, ne sont pas applicables aux alliances entre personnes de même sexe.  




« C'est le seul point faillible, le seul point attaquable, la seule brèche dans cette entité parfaite que sont deux femmes qui s'aiment. L'impossible, ce n'est pas de résister à la tentation de l'homme, mais au besoin de l'enfant. » Ce texte de Marina Tsvétaïéva (1892-1941) sur l'amour des femmes entre elles est adressé à Natalie Clifford Barney (1876-1972) en réponse à ses Pensées d'une amazone (1918). Avec son génie libre, sa faculté poétique éclatante, sa langue française d'une sublime beauté, Mon frère féminin est l'un des plus beaux textes lesbiens à ce jour. Marina Tsvétaïéva analyse en profondeur l'amour féminin et s'attache, en particulier, à définir les manques et les inquiétudes de deux femmes qui s'aiment sans qu'il leur soit possible d'avoir un enfant. Transcendant son propos, Marina Tsvétaïéva nous offre des pages inoubliables sur la femme, l'homme, l'amour et la vie.



CE QUE NOUS DEVRIONS ETRE NOMBREUSES A DIRE ...

FEMINISTES CONTRE UN EGALITARISME ET UN ANTIRACISME DE FACADE


Nous devrions nous réjouir, nous qui sommes des  féministes et militantes contre l’homophobie de longue date, de voir une réaction vigoureuse après des propos inadmissible contre la Ministre de la Justice.
Nous devrions nous réjouir de voir depuis des mois, le paysage médiatique tout occupé par des réformes et débats vigoureusement féministes, antiracistes, et anti-discrimination …

Mais derrière cette façade, on constate  des reculs très graves des droits des femmes et des libertés en général. Pire : c’est au nom même des notions d’égalité et d’antiracisme que ces atteintes sont justifiées. 

L’égalité et la liberté sont invoquées pour oublier la protection des plus faibles, en particulier les enfants et leurs mères. L’antiracisme est invoqué pour légitimer l’opium du peuple islamique qui nie leurs droits. 

Concrètement, voici  quelques-uns des faits qui alarment.

La loi intitulée «  Egalité Hommes-Femmes » vient de renforcer l’application de la garde alternée imposée, une mesure dont les pédopsychiatres ont montré la nocivité pour les enfants et expliqué qu’elles servent très souvent aux pères divorcés à maltraiter les mères. Elle instaure de plus un délit de manipulation de l’enfant par l’un des parents. Ainsi, en invoquant l’ « égalité » entre les parents, les associations de père viennent d’obtenir des mesures qui leur permettront de mener la vie dure à leurs enfants et ex-compagne.

Autre loi présentée comme libératrice : la loi sur le « Mariage pour tous ». Il est très probable, compte tenu de la jurisprudence européenne, que, telle qu’elle est rédigée, elle conduira à l’admission en France de la « gestation pour autrui ». Ainsi, sous prétexte d’ »égalité », entre les couples mariés, des droits à la procréation médicalement assistée, risque d’être admise en France une des pires formes d’exploitation des femmes.

Dans le débat autour de la proposition de loi de pénalisation de l’achat d’acte de prostitution, les opposants à la loi disent : « j’ai bien le droit d’aller aux putes » ou «  j’ai bien le droit de me prostituer » ou « dès lors que le consentement des deux personnes existent, la loi ne doit pas intervenir ». Or c’est oublier que la permission de payer pour du sexe créé des situations où quantité de femmes qui n’ont nulle intention de vendre leurs corps, subissent des pressions pour se prostituer ou du chantage à l’emploi. Ainsi, sous prétexte de la « liberté de choix » des uns et de quelques-unes, est oubliée la liberté de toutes les autres.

Quant à l’antiracisme, il semble invoqué aujourd’hui essentiellement pour interdire de défendre les droits humains contre des lois religieuses qui les nient … La République se rend ainsi incapable de s’opposer efficacement aux atteintes aux droits des femmes, des homosexuels, des athées.

L’affaire Babyloup est symptomatique de la situation schizophrénique actuelle. Pendant que notre justice et nos penseurs débattent  savamment des questions de laïcité, sur le terrain, c’est la loi islamique qui s’impose. Que la crèche gagne ou perde son procès avec son employée voilée, elle  fermera, parce que des militants de l’islam suffisamment actifs dans la population locale parviennent à rendre son fonctionnement impossible.

Comment expliquer des dévoiements aussi paradoxaux ? Que peut signifier un tel brouhaha autour de mantras antiracistes et égalitariste, une telle mobilisation idéologique, alors que les décisions prises démentent les beaux principes affichés ?

Ils s'expliquent par l’extension d’un ultra-libéralisme, qui, pour abattre les oppositions à ses profits, répand une forme de propagande favorable à ses intérêts.
L’égalité suppose à la fois une économie respectueuse de l’être humain, mise à son service, (et non l’inverse) et la paix sociale. Ces conditions s’opposent à la réalisation de certains profits particuliers. Il faut donc répandre une idéologie qui lève les obstacles aux profits, en particulier les revendications réellement égalitaires.
Précisons tout de suite que cette propagande n’est pas le fait d’une entente concertée, d’un « complot », mais juste le fait de pouvoirs économiques puissants (dont chacun d’entre nous, en tant que nous formons « la masse » des consommateurs …), partageant un même intérêt objectif à la répandre et s’y livrant simultanément.
Cette idéologie a actuellement deux volets. Le premier est l’idéologie du droit de faire « ce que je veux », l’illusion du « tout est possible, tout est achetable », sur l’air du « libre choix absolu ».
Ainsi la conception classique de liberté «  qui s’arrête où commence celle d’autrui » est remplacée par le crédo : interdit d’interdire, interdit de juger, juger est discriminatoire et raciste.
Il parait dès lors tout naturel de dire : « Partager mes enfants en garde alternée, c’est mon choix »,  « Recourir à une mère porteuse, c’est mon choix », «  Aller aux putes c’est mon choix », « Etre voilée et être lapidée si je pêche c’est mon choix » «  Travailler le dimanche, c’est mon choix » …
Ce premier volet a pour objet de maximiser le domaine du marché, de rendre un maximum de « choses » vendables.

Le deuxième volet est un pseudo-antiracisme bien particulier, qui consiste à taxer de racisme toute interrogation sur la stratégie officielle des pays de l’Organisation de la Conférence islamique (OCI) et sur les migrations de populations qui en sont issues. Cette stratégie (publiée officiellement sur le site de l’OCI) consiste à maintenir dans une « identité musulmane » les immigrés membres de l’« oumma islamique » et à interdire la critique de « La religion » : l’islam.
Ce second volet a pour objet de maximiser les profits les plus immédiats en faisant gonfler la consommation et baisser les coûts. 
En effet « l’importation » en Europe de populations islamisées, majoritairement assistées, a le double avantage de « faire tourner » l’économie tout en divisant les classes moyennes et pauvres de la société.  Les populations de toutes origines consomment, les Etats s’endettent, les salaires sont pressés à la baisse. Le profit des entreprises et des banques gonfle.
Pour les « rois du pétrole » l’immigration est la garantie de la sécurité de leurs investissements en Europe : au cas où des Etats européens songeraient à les exproprier, ils peuvent mobiliser sur place des jeunes hommes, barbus ou portant tee-shirt « Fly Emirates » qui font régulièrement des démonstrations de force contre la police locale…

On voit que la conservation de l’enfermement des immigrés dans une identification à l’islam est au cœur de cette économie. D’où le matraquage idéologique pour conserver la réputation de cette idéologie.

Un des arguments spécieux les plus répétés est qu’il serait raciste de critiquer l’islam et non pas seulement l’ « islamisme », c’est-à-dire  ce qui en serait une mauvaise interprétation, une dérive politique de l’islam.  Cette théorie est dangereuse, c’est exactement le contraire qui est vrai.  En effet, selon cette théorie, les actes de violence si nombreux commis au nom de l’islam ne seraient pas dus au sens des textes, mais uniquement à une mauvaise interprétation des textes de l’islam de la part de nombre de musulmans.  Les peuples auraient tous des textes religieux équivalents, potentiellement aussi dangereux ou peu dangereux les uns que les autres, mais seules les populations conquises par l’islam interpréteraient les leurs aujourd’hui dans un sens violent. Un tel jugement tout  à fait injuste et ne peut que causer des sentiments d’hostilité envers les musulmans.

Si nous voulons réellement une égalité entre les personnes humaines tout en assurant le maximum de libertés, ne nous laissons tromper par ces politiques de pure façade. La droite comme la gauche, qui en l’occurrence trahit sa vocation, s’y livrent tour à tour. Cette politique  ultra-libérale peut séduire par ses avantages immédiats. Mais elle est indigne, car les plus fragiles en font les frais. Les féministes devraient être les premières à s’y opposer ….


CE QUE SERAIT UN MANIFESTE DES FEMINISTES CRITIQUES DU CORAN 


Nous sommes des féministes, laïques, antiracistes, anti-homophobie. Nous participons aux mouvements féministes et/ou lesbiens, historiquement de gauche.

Rappelons les bases du mouvement féministe, puisque ce terme est aujourd’hui récupéré par des mouvements familialistes ou religieux. Le féminisme est historiquement le mouvement qui défend les droits des femmes en tant qu’individues, autonomes, non soumises à la famille ou à la féminité prédéfinie par un ordre dit naturel.  Nous disons « Mon corps, moi »,  « Nos luttes changent la vie entière », et nous défendons le droit à l’avortement, la liberté d’être lesbienne, l’égalité en droit et l’autonomie financière des femmes.

Nous ne pouvons dès lors rester muettes face au militantisme musulman.

Nous reprochons aux textes sacrés  de l’islam d’être des sermons de haine et de mépris.
Nous récusons, au niveau théorique, la distinction entre islam et islamisme, pour trois raisons : l’ensemble de l’islam se réfère au même corpus de textes sacrés, aucun dogme ne permet de distinguer ce qui serait un islam de ce qui serait un islamisme, les points fondamentaux de l’idéologie islamique ne posent aucun problème d’interprétation.
Nous reprochons aux textes sacrés de l’islam de désigner les juifs comme les principaux ennemis de dieu et des musulmans, d’être un peuple mauvais, et d’annoncer leur extermination : par là les textes de l’islam sont fortement apparentés aux discours nazis.

Dans le monde musulman, de plus en plus de femmes et d’hommes connaissant parfaitement ces textes, prennent conscience de leur barbarie. Ces personnes ne peuvent pas s’exprimer librement : nous portons ici ces voix du silence.  Ces voix sont nombreuses : un site en arabe contre l’islam a ainsi atteint un millions de passage, tous ou presque, bien sur, écrivant sous pseudonyme.

L’islam est une idéologie complète alliant organisation temporelle, juridique donc politique, et éléments spirituels. Ses textes imposent  comme devoir à tout musulman de se mobiliser dans le combat dans le chemin d’Allah pour imposer la religion et la loi musulmanes au monde.
Nous nous opposons à toute diffamation contre les musulmans qui les présenterait comme obéissants tous aux injonctions de ces textes et adhérents tous à ce projet. Nous affirmons par contre que tant que les textes de l’islam seront la référence de certaines populations, des mouvements violents et sexistes se développeront parmi elles.

Jusqu’à présent les médias ont principalement mis en avant des féministes laïques, lesbiennes pour certaines, vilipendant la critique de l’islam comme du racisme … tout en affichant, sous prétexte de laïcité, leur pieuse ignorance de ces textes. Autrement dit : « je ne sais rien, mais je dirai tout ».  
Pour ces féministes, le fait de «  se situer » ainsi «  en tant que « féministes laïques » est en réalité le seul gage qu’elles donnent de la validité de leurs jugements sur l’islam.  L’argument étant bien mince, elles se sont attelées à dénigrer chacune d’entre nous : taxant l’une de raciste, l’autre de malade, la troisième d’alléguer de fausses origines juives, et allant jusqu’à nier notre participation historique au mouvement.

Nous sommes également accusées de tenir sur l’islam un langage du même acabit que la prose contre le judaisme et le talmud répandue par les anti-sémites. Or cet anti-judaisme repose sur des faux : faux écrits complotistes, faux passages du talmud.  Au contraire, et malheureusement, notre critique est fondée sur les textes sacrés musulmans traduits par des musulmans, sur des ouvrages écrits, publiés, en français, par des musulmans.  Le projet d’imposer au monde,  par la force si nécessaire, la loi de dieu y est défendu comme seul rationnel pour un croyant ...

Nous accusons nous , à notre tour, les perpétuels chercheurs du Graal de la distinction entre islam et islamisme, de renforcer le dénigrements des populations musulmanes . Quand les violences islamiques sont connues de tous, affirmer que « tout est question d’interprétation », c’est accuser ces populations musulmanes d’avoir une propension particulière à donner à leurs textes une interprétation violente. En réalité, toute autre interprétation est aberrante, et le seul recours des populations musulmanes pour les atténuer, a été de ne pas les appliquer intégralement dans les faits.

Nous constatons de surcroît que l’invocation des droits humains contre les abominables islamistes qui seraient cause de tous les maux des sociétés musulmanes sert curieusement de prétexte pour des guerres assurant la domination occidentales sur des zones pétrolières.

Nous connaissons l’histoire des civilisations islamiques, nous savons que l’islam ne saurait être caricaturé comme « l’empire du mal », mais nous savons aussi que les plages de paix et de tolérance dans le monde islamiques, sont dues à des circonstances historiques particulières et non pas au sens des textes.

Si le monde doit sortir « par le haut » de la violence née de ces textes, ce n’est pas par des expéditions punitives contre « l’islamisme » ou contre les « dictateurs », mais par une prise de conscience de plus en plus large de la barbarie des textes de l’islam.   Pour cela, le monde « libre » doit faire connaitre la critique de l’islam, largement faite par d’ex-musulmans eux-mêmes.  C’est tout cas ce que nous, féministes critiques du coran, estimons être de notre devoir.


 




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