Aujourd'hui, le ministère de la Culture remet une décoration à
une fille qui n'est rien d'autre qu'une délatrice se vantant de sa délation,
comme si c'était un modèle à suivre ... : Caroline Fourest : voir
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Ministere/L-agenda-de-la-ministre.
Il est bien certain que cette remise de décoration, pour une fille n'ayant en tout et pour tout que quelques ouvrages plus que contestés et pour certains déjà condamnés par la justice ("les sponsors du FN », déjà des listes de noms, et la biographie de Marine le Pen), conforte les propos recueillis en "off" par un journaliste de la revue Charles, sur la peur qu'inspire cette fille en raison de son relationnel. Quand on a ce genre d'appui, on peut tout se permettre n'est ce pas ?
Il est bien certain que cette remise de décoration, pour une fille n'ayant en tout et pour tout que quelques ouvrages plus que contestés et pour certains déjà condamnés par la justice ("les sponsors du FN », déjà des listes de noms, et la biographie de Marine le Pen), conforte les propos recueillis en "off" par un journaliste de la revue Charles, sur la peur qu'inspire cette fille en raison de son relationnel. Quand on a ce genre d'appui, on peut tout se permettre n'est ce pas ?
Caroline Fourest balance publiquement le nom d’un homme qui la critique,
et se vante publiquement de ce fait, à la lire : de ce "haut fait" à placer à son actif d'investigatrice : comment qualifier cet acte en réalité : il s’agit bien d’une dénonciation
intéressée ( intéressée à l'évidence puisque c'est dans une réponse à une critique de cet homme, juif, donc "quelque part" plus légitime - ou pouvant être perçu comme plus légitime par le public -qu'elle pour parler de risque de génocide pour les juifs ou d'autres menaces contre les juifs dans telle ou telle politique, qu'elle commet sa dénonciation, l'intérêt pour elle est bien évidemment de le dissuader de continuer sa critique, même si elle présente sa dénonciation comme la révélation d'une situation politique qui serait selon ses dires et sa présentation extrêmiste) c’est-à-dire d’une délation, doublée d’une apologie de la délation,
et elle en est fière...
Voilà ce que cette fille qui se présente sur son blog par son oeil, tel l'oeil de la conscience du célèbre poême de Victor Hugo, présente à ses fans éblouis par sa condition de jeune lesbienne féministe et son action anti-intégriste, et soit disant féministe ( quand on signe pour la GPA comme elle le fait "pour ne pas priver ses copains gays de droit", on n'est plus qu'une féministe secondaire, c'est à dire plaçant les intérêts ou prétendus intérêts des hommes avant la défense des femmes, avec le genre de raisonnement que ces femmes qui envoient leurs hommes "aux putes" parce que ces messieurs auraient des "besoins" - merci pour la mysandrie, pour la description avilissante de la gens masculine, de tels raisonnements d'ailleurs ..), comme modèle d'action à suivre ( le "bien" selon Caroline) : une des plus répugnantes actions qui soit, dont elle tente de faire oublier l'ignominie en dépeignant sa victime sous les traits les plus noirs, alors même que cet homme était venu aider Fiammetta quelques années auparavant ...
Les
larmes de crocodile de Caroline Fourest sur les juifs
Je vois dans une émission récente Caroline
Fourest parler d’une enfant juive tuée à
bout portant, et aussi se donner le ridicule de parler de 6 millions de juifs
tués en France (http://ripostelaique.com/caroline-fourest-accuse-la-france-davoir-extermine-6-millions-de-juifs.html),
or …
Caroline Fourest et Fiammetta Venner ont elle-mêmes,
sciemment, cyniquement révélé sur internet le nom de deux juifs qui écrivaient
sous pseudonyme pour critiquer la religion islamique ou
l’ « islamisme », ce qui revient à désigner, à stigmatiser (dans le sens réel de ce mot
qui est de désigner par un stigmate des personnes à éliminer de la société),
deux juifs comme ennemi de l’islam (double stigmate selon le fiqh), et à faire
d’eux et de leurs enfants, des cibles vivantes pour les exécuteurs jihadistes.
Fiammetta Venner est revenue sur sa délation uniquement après des poursuites judiciaires, des dommages ayant déjà eu lieu, mais il faut lui reconnaitre d'être revenue en arrière, et il vaut toujours mieux tard que jamais, mais que ne dit-elle à sa "complice en tout" Caroline Fourest de faire de même ?!
Fiammetta Venner est revenue sur sa délation uniquement après des poursuites judiciaires, des dommages ayant déjà eu lieu, mais il faut lui reconnaitre d'être revenue en arrière, et il vaut toujours mieux tard que jamais, mais que ne dit-elle à sa "complice en tout" Caroline Fourest de faire de même ?!
Caroline Fourest et Fiammetta Venner savent très
bien les risques qu’elles leur font encourir, non seulement parce que tout le
monde sait que Salman Rushdie ou Robert Redeker ou Theo Van Gogh et tant
d’autres ont été menacé d’être assassinés ou assassinés pour de tels propos par des musulmans,
( et nombreux doivent sous protection permanente désormais), mais parce qu’elles se prétendent
« spécialistes » de ces « intégristes », de ces
jihadistes.
Elles savent très bien depuis qu’elles sont allées à
Durban et au vu des passages de leur livre Tir Croisé et de Prochoix le montre,
la haine monstrueuse de certains
musulmans contre les juifs, leur volonté de tuer tous les juifs et de finir le
travail de Hitler, et elles savent très bien qu’il n’est même pas besoin de
prononcer de fatwa.
Caroline Fourest et Fiammetta Venner savent très bien la torture morale, je dis bien la torture morale, qu’elles infligent à ces deux juifs, descendants de juifs pourchassés en France pendant la seconde guerre, des juifs qui n’ont survécu que parce qu’ils ont portés des faux noms, et parce qu’ils n’ont pas été dénoncés, mais protégés par des français (souvent très simples paysans qui les faisaient passer pour leur propre famille … au péril de leur propre famille, et à qui on ne dira jamais assez merci), ces descendants de juifs pourchassés dont Nathalie Zajdé explique très bien comment les peurs de leurs parents leur sont d’une certaine façon transmises, et les hantent eux aussi.
En 1993, Nathalie Zajde a écrit son livre « Enfants de survivants : La transmission du traumatisme chez les enfants de Juifs survivants de l'extermination nazie », elle y relate des témoignages comme celui-ci : " Je fais de terribles cauchemars et j'aimerais savoir si d'autres enfants de survivants en font comme les miens. Je me dis que c'est fou de n'avoir jamais vécu la guerre et de faire des rêves aussi précis. " et se demande : « pourquoi, dans les familles juives, les enfants des rescapés de l'extermination nazie font-ils les mêmes rêves que leurs parents alors que ceux-ci ont gardé le silence sur le traumatisme qu'ils ont vécu ? ».
Alors quand je vois l’air qui se veut préoccupé de
Caroline lors de cette interview, j’ai envie de vomir, mais de vomir ….
Oui elles savent tout cela très bien mais elles s’en
foutent, elles qui font mine de poser en ennemis des méchants, en braves petites
soldates contre l’antisémitisme, Caroline qui se targue d’être allée à 17 ans au camp de
Strutthoff, sait très bien qu’elle effare, en révélant leur nom de
famille, des juifs qui n’ont pas appris
à 17 ans qu’il y avait des camps, mais qui l’ont appris à 5ans, 6 ans, et par
la peur de leurs parents peut être encore plus tôt …
Bientôt le « Vérus Israel » elle va nous
dire que c’est elle, contre ces salopards de « juifs » qui s’alarment
de l’islam, qui ont le front de se demander, alors que Caroline leur martèle
que l’islam n’est pas l’islamisme, si des fois par hasard il n’y aurait pas un
lien entre les textes de l’islam et ces enfants juifs tués de sang-froid à bout
portant, à la lame ou au fusil, ces juifs qu’elle caricature, pour mieux
justifier sa révélation, en juifs
« d’extreme-droite » pour l’un , en malade mental enragé pour
l’autre.
Ha oui, elle aimerait bien Caroline, qui s’ennuyait
dans sa province et sauta de joie, dit-elle dans cette interview où elle parle
de sa visite au Strutthoff, en arrivant à Paris, à l’idée des « joutes
intellectuelles », pouvoir se targuer aussi d’une ascendance de juifs
persécutés, elle qui dit que son mot préféré est « combat ». On
croirait entendre Mme Bovary. Mais Caroline : les juifs, eux, ont HORREUR des combats, tout ce dont ils ont
peur c’est que les combats reviennent parce que c’est presque toujours contre
eux en premier, tout ce dont rêvent les
juifs c’est qu’il y ait au moins une génération d’entre nous, une génération de
toutes les générations des juifs qui ont exposés leur vie en restant juifs au
nom de l’alliance, une génération qui échappe au combat ; les juifs rêvent
de mener enfin une vie « de province » paisible, tranquille, et pour
autant passionnante quand on aime la vie, et pour ceux qui sont croyants quand
on aime la création.
Caroline et Fiammetta se posent en alliés des juifs, Caroline se fait inviter
récemment en Israel pour y expliquer la défaite des antisémites en France ... mais voilà ce qu’elles leur font,
concrètement, matériellement, physiquement aux juifs, à deux juifs.
Pour être plus précise, pour l’un des juifs,
Caroline et Fiammetta n’ont pas retiré le nom, et pour l’autre juif, elles ne
l’ont retiré qu’à la suite de poursuites judiciaires. Et je leur demande à nouveau de cesser cette
infamie, immédiatement !
Pourquoi Caroline et Fiammetta font elles
cela ? Simplement, parce que ces deux personnes juives se sont permises,
soit pour l’un de critiquer les textes de Caroline, soit pour l’autre de
critiquer ses idées (reprises par d’autres) sans même la nommer !
Il faut faire taire la critique, Caroline et Fiam peuvent pour cela mettre en
danger, de mort, parce que lever la barrière du nom de plume c’est faciliter le
travail des exécuteurs jihadistes, Caroline peut pour cela terroriser les juifs
qui ont critiqué soit ses textes soit les idées qu’elle soutient, alors elle le
fait, sans l’ombre d’un examen de conscience.
Ce que Caroline et Fiametta savent aussi très bien,
et dont elles jouent cyniquement, c’est que les juifs qu’elles mettent ainsi en
danger ne peuvent pas se défendre efficacement, contre l’essentiel de leurs
atteintes, sans risquer d’étendre le mal, car on ne peut pas se défendre contre
des révélations dangereuses (ou toute autre révélation portant atteintes à la
vie privé) sans étendre le mal. Cela
aussi c’est la torture morale, être exposé, ne rien pouvoir faire en fait, mais
se demander quand même qu’est-ce que l’on peut faire, appeler à l’aide la
justice, mais la justice ne peut rien de très efficace ou risquer d’empirer le
mal, se voir reprocher de ne pas
recourir à la justice par des gens qui ne mesurent pas les limites du pouvoir
de la justice … et elles le savent, et elles en jouent aussi.
Elles savent très bien combien se défendre avec
l’aide la justice est difficile, parce que les juges n’ont pas les moyens, pas
le temps, d’enquêter, de se documenter assez ni sur les personnes, ni sur les
sujets politiques, et qu’il est facile, quand on a l’audience qu’elles ont
aujourd’hui, de tromper les magistrats
en répandant quelques écrits habilement tournés, juste sur la limite discutée
et discutable de la diffamation ou de l’omission mensongère, qui font passer leurs
victimes pour coupables, pour gens méprisables, ou même, pourquoi pas, et
allons y d’une couche de plus, pour ennemis des juges.
« Si
vous dites vrai, alors qu’on les poursuive pour mise en danger d’autrui »,
comme vient de le faire Christine Boutin qui reproche à un journal de
caricature français de publier des caricatures qui vont mettre en danger la vie
des chrétiens d’orient. Mais ce n’est pas possible, car oui, le délit de mise en danger d’autrui existe,
mais uniquement dans les cas où cette
mise en danger résulte du non- respect d’une réglementation de normes de
sécurité : le législateur n’a pas pensé que quelqu’un serait assez
malfaisant pour mettre autrui en danger en révélant son nom, alors que cette
révélation peut l’exposer à des assassins ( !), ça, le législateur
français ne l’a pas imaginé … Mais Caroline et Fiam n’ont pas hésité à le
faire.
Non seulement elles n’ont pas hésité, mais Caroline
a même confirmé publiquement qu’elle le faisait, que c’était utile pour
« situer » un des juifs : comme si pour situer quelqu’un
politiquement, c’est-à-dire pour indiquer ses idées politiques, il était
nécessaire de révéler son état civil … mais c’est se moquer du monde ! Elles arguent aussi qu’elles ont révélé les
noms de gens qui se tapiraient sous le net pour balancer « leur
rage » à l’abri de poursuites judiciaires, alors que c’est faux car ces
deux juifs sont très faciles à retrouver par la police et si vraiment ces
personnes méritaient d’être poursuivies, elles pouvaient très bien faire état
de leurs informations à la police ou au
Parquet pour l’aider à les retrouver… mais à la police seulement – la police
qui, elle, s’efforce consciencieusement de
protéger les personnes, et non de les mettre en danger.
Ce que nombre de magistrats peuvent croire, eux qui
n’ont pour la plupart, matériellement le
temps que de lire la grande presse ou quelques ouvrages médiatisés comme ceux
de Caroline, et absolument pas le temps de lire des ouvrages de vrais érudits
sur ces sujets, et ce que l’on m’objecte souvent, c’est que la raison de la
haine que certains musulmans ont pour des juifs c’est Israel, que les seuls
juifs visés par des musulmans seraient des sionistes ou des juifs racistes
anti-arabe ou anti-musulmans, ou que ce serait l’effet du conflit isralo-arabe
transposé ici : tout cela est faux.
Si les juifs sont en danger face aux musulmans
connaissant les textes de l’islam et voulant les suivre littéralement, c’est
parce que les textes coraniques racontent
la guerre et les assassinats que
Mahomet mena contre les juifs d’Arabie, et s’il mena cette guerre sans merci
contre eux, jusqu’à rendre l’Arabie « Judenrein », c’est d’une part
parce qu’ils étaient à la fois faibles et donc un butin facile pour ses
razzias, et parce qu’ils avaient la Bible et pouvaient décrédibiliser ses
prophéties à lui, alors que face aux chrétiens, notamment au Negus, bien plus
puissant, il est plus diplomate.
Ce ne sont ni les amis juifs de Caroline, ni les
antisémites ou autres critiques qui nous
accusent d’ « antiracisme/immigrationnisme » qui me démentiront quand je dis qu’en France,
les juifs se sont retrouvés nombreux, majoritaires, acharnés contre le racisme
anti-arabe, défendant les droits humains de nombreux musulmans, de Bosnie, de
Tchéchénie et d’ailleurs. Ma pomme s’est retrouvée aux côté des femmes
bosniaques, comme serbes et croates et tsiganes, pendant la guerre
d’ex-Yougoslavie, toutes féministes contre les viols et contre le voile imposé
par les « secours islamiques » qui tenaient certains camps de
réfugiés ; ma pomme s’est aussi retrouvée parmi les jeûneurs contre le siège
de Sarajevo, sans l’ombre d’une hésitation à cause de la considération de ce
qui se passait à l’époque en Israel, où l’on espérait aussi l’arrivée de la
paix …
En fait, si l’on regarde leurs publications depuis
les débuts de leur activité militante, Caroline et Fiammetta semblent bien
souffrir d’un tropisme de l’affichage des noms et de la stigmatisation :
leur premier ouvrages sur les Sponsors du FN est une liste de noms, en y
incluant « ceux qui prennent des encarts publicitaires dans ses
journaux », or avec cette méthode, il n’est pas évident
que certains des simples commerçants mentionnés dans ce « guide » sous
l’étiquette ignominieuse, pour beaucoup de gens, de soutien du FN, n’aient pas
simplement pensé faire figurer une annonce dans une revue de policiers « certains
chefs d'entreprise ont fort bien pu ne pas lire la littérature pour le moins
engagée de Police et sécurité. Certains n'y ont passé qu'une annonce. D'autres
ont avoué à L'Express ne s'être aperçus du problème... qu'à la parution du
Guide. » Casteret Anne-Marie, 26/03/1998, http://www.lexpress.fr/informations/drole-de-sponsoring_628378.html
. Visiblement, ce genre de questionnement scrupuleux n’a pas effleuré ou
pas arrêté les auteures de Prochoix.
Ensuite elles ont milité contre les adversaires du
PACS non seulement en publiant la liste de maires qui avaient pétitionné contre
(http://www.prochoix.org/frameset/livre.antipacs.html
http://www.prochoix.org/mairesantipacs/liste/map.html)
, mais en appelant à mener des actions contre ces maires et même leur
commune : si ce n’est pas user de la stigmatisation, alors qu’est ce qui en est
… Voici des passages du modèle de lettres qu’elles proposaient pour cette
charmante action http://www.prochoix.org/mairesantipacs/courriers/lettrestypes.html http://www.prochoix.org/mairesantipacs/consignes.maires/consignes.html : « Monsieur le Maire (ou
madame la maire), À l'approche des échéances municipales, notre association est
sollicitée par de nombreuses et nombreux électrices et électeurs qui s'interrogent
sur l'identité des signataires de la pétition "anti-CUS" (version
précédente du PACS) qui a circulé en avril 1998. Vous faites partie des maires
à avoir soutenu cette pétition, dont le nom a été diffusé par le
"Collectif des maires de France pour le mariage républicain" comme
s’étant déclarés "soucieux de préserver la famille comme élément
fondamental de toute société " et se sont opposés à "la mise en place
d'un contrat de ce genre”. nous aimerions connaître, monsieur le maire, la
position que vous observez vis-à-vis de cette législation et du comportement
homophobe et lesbophobe de certains et certaines élu-e-s. Nous serions
également soucieuses et soucieux de savoir si votre point de vue sur ce sujet a
évolué et si vous signeriez aujourd'hui, à nouveau, cette pétition. Dans le cas
contraire, que comptez-vous entreprendre pour les tous les citoyens de ce pays
soient égaux en droit.Votre position ne manquera pas d'intéresser les
électrices et électeurs qui nous demandent en nombre la position de leur candidat
à la mairie. Nous mettrons bien entendu votre réponse sur internet. Durant la
période estivale, elle permettra aux touristes de se faire une opinion sur
l'esprit de la commune, dont vous êtes l'élu, qu'elles et ils souhaitent
visiter et donc de choisir ou non de s'y rendre. En effet de nombreux lecteurs
français et étrangers nous ont fait part de leur inquiétude à se rendre dans
une commune ou le maire avait signé une telle pétition... »
Je milite depuis que je suis féministe pour le
respect de la vie privée des femmes, notamment par leur nom et leur
appellation, pour le respect de l’égalité du droit à la non révélation de leur
situation de famille ou du nom de leur conjoint quand elles ne le veulent pas.
Je le fais non seulement par
féminisme, mais par anti-totalitarisme,
parce que j’estime que la vie privée est un obstacle au totalitarisme, un
aspect fondamental du respect de l’intégrité des personnes. C’est pourquoi, je
suis profondément dégoutée par l’ « outing » par exemple. C’est
aussi pourquoi tout en défendant le mariage gay, je me pose une question que
personne ne semble se poser : mais ce futur « fichier
gay-lesbiennes » entre les mains de qui peut-il tomber ?
C’est une leçon que l’on n’a pas de mal à apprendre
il est vrai quand on descend comme moi à la fois de juifs pourchassés et de
juifs russes qui connaissaient le totalitarisme soviétique depuis ses débuts,
et même depuis sa gestation dans l’esprit de Lénine quand il courtisait les
juifs pour son projet. C’est une leçon qui s’avère toujours aussi actuelle.
E.Elisseievna
Boris Cyrulnik par franceinter