Pour répondre à diverses calomnies me visant personnellement comme d'autres féministes dont des articles sont publiés par Riposte laique, j'ai récapitulé dans un blog un inventaire à ce jour de leurs articles dans Riposte laique.
Le blog contient également des éléments de la biographie de ces militantes féministes depuis "toujours", qui ont soit participé comme Anne Zelensky à la création du mouvement féministe français dans les années 68-70, soit qui comme moi l'ont rejoint depuis des décennies maintenant ...
Voici la présentation du blog qui explique la ( une des ..) divisions du mouvement féministe actuel, une parmi tant d'autres ( voir l'opposition diamétrale entre la position abolitionniste de Anne Zélensky ou moi quant à la prostitution et celle d'Elisabeth Badinter),
et une présentation d'un livre publié par SOS SEXISME et datant déjà de 18 ans où j'appparais au côtés de féministes également émérites.
Ce blog regroupe les
articles des féministes qui participent à Riposte laique.
Parmi les fondatrices de Risposte laique
en 2007, on comptait Anne Zelensky et Annie Sugier, deux féministes
"historiques". La vidéo ci dessus les montre en compagnie de Simone
de Beauvoir.
Le mouvement féministe aujourd'hui
semble subir la même pesanteur qu'a endurée la féministe russe Alexandra
Kollontaï : des intérêts politiciens ou "révolutionnaires" autres,
poussent les féministes à taire leurs revendications propres.
Aujourd'hui, par souci d'être soutenu
par des mouvements politiques soucieux de leur électorat "musulman",
supposé préférer des mosqués à la lutte contre l'imposition du voile, le
mouvement féministe lâche largement les revendications féministes contraires à
la loi islamique.
Rares sont les supports, comme Riposte
laique, ( issu du "journal de la gauche républicaine"
Respublica" et fondé par le syndicaliste Pierre Cassen), qui acceptent de
publier les tribunes des rares féministes qui critiquent les dispositions
mysogynes de la loi islamique.
Parmi les différentes publications de mes articles dans des revues et livres féministes, je citerai plus particulièrement ce livre, car il concrétise la réunion d'une parties des féministes que j'ai cotoyées dans le mouvement féministe, dont certaines aujourd'hui décédées ..
Michèle Dayras et son association SOS Sexisme publient en 1995 un recueil d'articles où je figure aux côtés de Nelly Trummel, André Michel, Francine Bavay, Françoise d'Eaubonne et ... Claudie Lesselier et Fiammetta Venner.
Il apparait clairement que le mouvement féministe se préoccupe du sort de toutes les femmes, de toutes "religions" ...
FEMMES ET VIOLENCES DANS LE MONDE
Editions L'Harmattan
Editions L'Harmattan
Sommaire de l'ouvrage :
•
Généralités
17-22
23-34
35-42
Andrée
Miche43-60
61-66
67-72
73-82
83-88
•
Europe
93-98
Michéle
Dayras99-104
105-116
117-120
121-124
125-128
129-138
139-146
147-150
151-158
159-174
175-177
•
Amériques
•
Afrique
207-220
221-230
•
Asie
235-242
•
Moyen-Orient
261-270
271-278
279-296
297-302
303-304
•
Un espoir pour les femmes
309-314
315-316
Françoise d'Eaubonne
Données clés
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Naissance
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Décès
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Profession
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Famille
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Indiana et Vincent (enfants)
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La personne publique
Troisième enfant du comte Etienne d'Eaubonne, un anarchiste chrétien originaire de Bretagne et membre du Sillon, et de Rosita Martinez Franco, une fille de révolutionnaire espagnol carliste1[réf. insuffisante], son enfance toulousaine est marquée par le déclin physique de son père, dû aux effets des gaz dans les tranchées de la guerre de 1914. Elle a 16 ans quand éclate la guerre d'Espagne, 19 ans quand elle voit arriver les républicains en exil. De 20 à 25 ans, elle subit les privations propres à l'époque et rencontre à la Libération, dans une grande gare parisienne, les rescapés juifs de retour des camps. Elle résumera plus tard son sentiment sur cette période de sa vie sous le titre évocateur de Chienne de Jeunesse.
Cette enfance plaquée sur une personnalité hypersensible la conduit à porter sur le monde un regard critique qui façonnera la militante radicale et féministe. Un temps membre du Parti communiste français, elle milite activement contre la guerre d'Algérie et en septembre 1960, signe le Manifeste des 121. Cofondatrice du MLF dans les années 60, signataire du Manifeste des 343 pour le droit à l'avortement2, elle lance le FHAR (Front homosexuel d'action révolutionnaire) avec l'écrivain et journaliste Guy Hocquenghem et Anne-Marie Grélois en 19723. Au sein du Mouvement de Libération des Femmes (MLF), elle anime également le groupe Écologie et féminisme4. À l'origine du mot « phallocrate », du terme écoféminisme en 1974, elle fonde l'association Écologie-Féminisme en 1978. Cette vie littéraire et militante se croise avec celles de Colette,Jean Cocteau, Simone de Beauvoir dont elle fut une amie très proche, et de Jean-Paul Sartre.
Elle est mère de deux enfants, Indiana et Vincent. Elle meurt à Paris le 3 août 2005 au matin, et est incinérée au cimetière du Père Lachaise à Paris.
L'écrivaine
« Pas un jour sans une ligne » : c'est sous la férule de ce mot d'ordre que l'auteur a produit plus de 50 ouvrages, de Colonnes de l'âme (poèmes, 1942) à L'Évangile de Véronique (essai, 2003) en passant par quelques romans de science-fiction (L'échiquier du temps, Rêve de feu, Le sous-marin de l'espace, Les sept fils de l'étoile…). Parmi ses ouvrages, on pourra distinguer :
• Les romans, parmi lesquels :
• Le cœur de Watteau, 1944
• Comme un vol de gerfauts, prix des lecteurs 1947
• Belle Humeur ou la Véridique Histoire de Mandrin, 1957
• J'irai cracher sur vos tombes, 1959 (d'après le film J'irai cracher sur vos tombes)
• Les Tricheurs, 1959 (d'après le film Les Tricheurs)
• Jusqu'à la gauche, 1963
• Les Bergères de l'Apocalypse, 1978
• On vous appelait terroristes, 1979
• Je ne suis pas née pour mourir, 1982
• Terrorist's blues, 1987
• Floralies du désert, 1995
• Les biographies, parmi lesquelles :
• La vie passionnée d'Arthur Rimbaud, 1957
• La vie passionnée de Verlaine, 1959
• Une femme témoin de son siècle, Germaine de Staël, 1966
• La couronne de sable, vie d'Isabelle Eberhardt, 1967
• L'éventail de fer ou la vie de Qiu Jin, 1977
• Moi, Kristine, reine de Suède, 1979
• L'impératrice rouge : moi, Jiang King, veuve Mao, 1981
• L'Amazone Sombre : vie d'Antoinette Lix, 1983
• Louise Michel la Canaque, 1985
• Une femme nommée Castor, 1986
• Les scandaleuses, 1990
• L'évangile de Véronique, 2000
• Les essais, parmi lesquels :
• Le complexe de Diane, érotisme ou féminisme, 1951
• Y a-t-il encore des hommes?, 1964
• Eros minoritaire, 1970
• Le féminisme ou la mort, 1974
• Les femmes avant le patriarcat, 1976
• Contre violence ou résistance à l'état, 1978
• Histoire de l'art et lutte des sexes, 1978
• Écologie, féminisme : révolution ou mutation ?, 1978
• S comme Sectes, 1982
• La femme russe, 1988
• Féminin et philosophie : une allergie historique, 1997
• La liseuse et la lyre, 1997
• Le sexocide des sorcières, 1999
• Les poèmes, parmi lesquels :
• Colonnes de l'âme, 1942
• Démons et merveilles, 1951
• Ni lieu, ni mètre, 1981
Et quelques romans pour enfants édités dans la collection bibliothèque verte.
• Les activités littéraires diverses, parmi lesquelles des pamphlets (20 ans de mensonges, contre Longo Maï), des traductions (Poèmes d'Emily Brontë), une édition critique des lettres de Flaubert, de nombreuses préfaces, etc.
Elle aura laissé avant de mourir un impressionnant volume de souvenirs, sous le titre Mémoires irréductibles, qui regroupe Putain de jeunesse (antérieurement publié sous le titre plus correct que son éditeur avait voulu, "Chienne de jeunesse"), Les Monstres de l'été, L'indicateur du réseau et Les feux du crépuscule, ce dernier inédit jusque-là.
Anne Zélensky et Andrée Michèle
Andrée Michel
Andrée Michel est une sociologue française féministe, anticolonialiste et antimilitariste. Elle est née en 1920 dans le sud
de la France.
Biographie
Après avoir obtenu une licence de droit à
la faculté d’Aix-en-Provence et une licence de philosophie à la faculté de
lettres de Grenoble, Andrée Michel a enseigné dans le secondaire (1941-1943)
puis s’est engagée dans l’armée française comme assistante sociale en 1944.
Venue à Paris à la Libération,
elle a passé son doctorat ès lettres de sociologie en 1959 à
la Sorbonne, avec une thèse portant sur la famille, l’industrialisation et le
logement1. Avec les discriminations, les inégalités
de classe et de sexe2, la militarisation et la citoyenneté, ces
thèmes vont structurer l’essentiel de son parcours de sociologue ; de même
que les rapports Nord-Sud et la lutte anticolonialiste, qu’elle va traiter dès 1956
à travers la condition des travailleurs algériens en France, sujet de sa
première publication3.
Entrée au CNRS (Paris)
en 1951 comme stagiaire, Andrée Michel y est
devenue attachée, chargée, puis directrice de recherche (1978), tout en
poursuivant ses activités politiques. Sa carrière de chercheuse est ponctuée de
périodes d’enseignement à l’étranger, sur invitation d’universités algériennes, américaines (Cleveland, Minneapolis),canadiennes (Moncton), latino-américaines (Université
d’Antioqua à Medellín, UNAM à Mexico), belge (université de Liège),
ainsi que de missions auprès d’agences internationales et d’ONG (Brésil,
Afrique, Moyen-Orient). Andrée Michel a participé en 1962 à la création du
Groupe de sociologie de la famille, au Centre d’études sociologiques de Paris.
Elle a coordonné avec Elise M.
Boulding (en) le
Comité international de recherches sur les rôles des sexes au sein de l’Association
internationale de sociologie (AIS) et fondé en 1974 le Groupe
d'études sur les rôles des sexes, la famille et le développement humain, unité
de recherche (06 051) du CNRS.
Auteure de plus de 150 articles, Andrée
Michel a été membre du comité éditorial de l’International Journal of
Sociology of the Family (États-Unis), du Journal of
Comparative Family Study (Canada), de Current Sociology (revue
de l’AIS), de la Nouvelle Revue féministe (France), etc …
Andrée Michel a participé aux activités du Mouvement
français pour le planning familial. Elle est membre de Femmes et
Changement et des Pénélopes.
En 1965,
Andrée Michel, en compagnie de Madeleine Guilbert, Marguerite Thibert, Gisèle Halimi, Colette Audry, Évelyne Sullerot,
a participé au Mouvement démocratique féminin, sorte d’union de la gauche avant
la lettre, sans pour autant appeler à voter pour François Mitterrand aux
présidentielles de 1965.
Andrée Michel est l’auteure du Que sais-je sur Le Féminisme,
plusieurs fois réédité et traduit, et de Sociologie de la famille et du
mariage, également traduit en plusieurs langues dont le japonais, le grec,
l'iranien et le coréen.
Pendant la guerre d’Algérie, Andrée Michel
a été « porteuse de valises »
et a témoigné comme sociologue au procès Jeanson en faveur des accusé-es.
Indignée par les essais nucléaires dans le
Pacifique, elle a témoigné sa solidarité aux victimes de la politique française
dans le Pacifique (Tahiti et Nouvelle-Calédonie).
En 1990,
Andrée Michel a créé le réseau Citoyennes pour la paix qui a adressé au Conseil
de Sécurité des Nations-Unies des milliers de signatures d’Européens contre la
guerre et le blocus frappant l’Irak. Après avoir participé,
de Tunis à Tripoli, en décembre 1990, au voyage du Bateau
des femmes arabes pour la paix à destination des enfants irakiens, elle est
intervenue à Tunis, en janvier 1991, au congrès international contre la guerre
d’Irak. En soutien au peuple irakien, elle s’est rendue avec Aïcha Brahim et
Michel Dayras à des conférences internationales organisées à Bagdad par les femmes arabes.
Andrée Michel a accepté en 1993,
quelques mois avant la signature des Accords d’Oslo,
une courte présidence de l’association Justice et paix en Palestine, collectant
des signatures pour la fin de la colonisation israélienne en Palestine et le
respect des résolutions des Nations-Unies.
En 1995,
dans Justice et Vérité pour la Bosnie-Herzégovine, elle exprime sa
révolte contre le massacre de Srebrenica et définit les enjeux d’un conflit où
les génocidaires sont assurés de l’impunité grâce aux mensonges et aux droits
du plus fort. Dans Surarmement, pouvoir, démocratie, Andrée Michel
soutient que le système patriarcal, à travers les notions de
« sécurité » et de « défense nationale », la production et
les ventes d’armes, sert avant tout à opprimer les peuples, tout
particulièrement les femmes. La parution de cet ouvrage lui a valu d’être
invitée à donner des cours à l’Université de Medellín en Colombie ainsi qu'à l'Université
nationale autonome du Mexique de Mexico, et à effectuer des
recherches sur le surarmement de l’Afrique à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Avec Citoyennes militairement
incorrectes, illustré par des dessins de Florence Debray, Andrée Michel
détaille, chiffres à l’appui, la militarisation de la planète.
Œuvres
- Les Travailleurs algériens en
France, CNRS,
1956
- Famille, industrialisation,
logement, CNRS,
1959
- La Condition de la Française
d'aujourd’hui, avec
Geneviève Texier, Denoël-Gonthier, 1963
- Travail féminin, un point de
vue, La
Documentation française, 1975
- Le Féminisme, “Que sais-je”, Presses
universitaires de France, 1979
- Les Femmes en France dans une
société d’inégalités, codirection avec Madeleine Rebérioux, La
Documentation française, 1982
- Sociologie de la famille et du
mariage,
Presses universitaires de France, 1986
- Justice et paix pour la
Bosnie-Herzégovine4, éditions L’Harmattan, 1995
- Surarmement pouvoir, démocratie5, éditions L’Harmattan, 1995
- Citoyennes militairement
incorrectes6, avec des dessins de Florence Debray, éditions
L’Harmattan, 1999
- Féminisme et antimilitarisme7, avec un avant-propos de Jules Falquet, éditions
Ixe, 2012
Nelly Trummel, peintre et féministe
L’émission Femmes
libres
Nelly Trumel au micro
Photo (c) Catherine
Deudon
Femmes libres est une émission de radio animée
par Nelly Trumel depuis 1986 sur Radio libertaire (radio libre parisienne).
Chaque mercredi soir, N. Trumel y commente l’actualité d’un point de vue
"anarcho-féministe" et reçoit des invitées en fonction des événements
politiques ou des dernières parutions : féministes françaises et
étrangères, historiennes, écrivaines... En presque 20 ans d’existence,
l’émission a reçu la plupart des militantes du féminisme contemporain de gauche
et d’extrême-gauche, et de nombreuses intellectuelles ayant contribué, à un
titre ou un autre, à l’histoire des femmes et du féminisme.
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