Critique du catéchisme sur la prostitution
Le passage du catéchisme est stupéfiant dans son oubli de la violence, du crime commis par l’acheteur
contre la femme.
« Le pauvre homme » pêche contre lui-même, il s’autodétruit, on
compatit au mal qu’il se fait … on en veut à la salope qui l’a entrainé à se
faire cela ..
La salope de pute est accusée par contre elle d’un grave
crime, on lui reconnait quelques « possibles » excuses, mais il n’y a dans ce passage aucune
compassion pour elle, rien de rien, aucune reconnaissance de sa souffrance
Mettez des hommes ensemble pour réfléchir sur le sort des
femmes : voilà le résultat …
On n’entend pas les catholiques sur ce projet de
pénalisation de l’achat de prostitution : à se demander si l’état d’esprit
dominant n’est pas que ce ne serait pas « charitable » pour ces
pauvres hommes …
C'est un projet socialiste : oui un bon, un excellente occasion de dire que le corps,que l'être humain n'est pas une marchandise
2355 La prostitution porte atteinte à la dignité de la personne qui se prostitue, réduite au plaisir vénérien que l’on tire d’elle. Celui qui paie pêche gravement contrelui-même :
il rompt la chasteté à laquelle l’engageait son Baptême et souille son corps, temple de l’Esprit Saint (cf. 1 Co 6, 15-20). La prostitution constitue un fléausocial. Il touche habituellement des femmes, mais
aussi des hommes, des enfants ou des adolescents (dans ces deux derniers cas, le péché se double d’un scandale). S’il
est toujours gravement peccamineux de se livrer à la prostitution, la misère, le chantage et la pression sociale peuvent atténuer l’imputabilité de la faute.
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