Un dessin "humoristique" m'a mis très mal à l'aise ... face à une jeune femme, parlant d'abstinence, montrée comme intimidée sinon bêta, une autre toute fière dit "moi j'ai une vie", elles parlent de contraception.
" Moi j'ai une vie" ... malaise ... parce que celle qui dit "j'ai une vie" est aussi celle qui trouve normal de dire de l'avortement est une fatalité.
Or, pourquoi choisir de tout faire pour ne pas à avoir à se poser la question de tuer un être humain, serait-il moins "avoir une vie", que de s'exposer à avoir à décider de tuer ou pas ? En quoi est il si joyeux et évident de prendre ce risque ?
Aujourd'hui, le droit à l'avortement est un "donné", or pour les femmes qui l'ont réclamé, l'avortement était une chose terrible, et il m'a toujours paru évident que c'était le droit à un acte terrible... Parce que même si matériellement l'embryon est "quelques cellules" au début ( et ceci n'est vrai que quelques brèves semaines), même si ensuite il n'"intellectualise" pas la douleur encore quelques semaines, à peine, il demeure que tuer un être humain est un acte terrible, une décision très grave. Il m'a toujours paru évident,qu'il était "entendu", logique que les femmes fassent tout pour ne pas avoir à se poser la question de la prendre.
Un des moyens d'y parvenir, taxé d'ailleurs d'"héroique" par les couples mariés par les chrétiens, est l'abstinence : en quoi est-ce ridicule, pourquoi se moquer ?
La jeune femme qui "a une vie" précise "et moi je n'impose à personne" : comme si le dessin et ses propos ne contenait pas l'imposition d'une norme, la norme que "la réalité", la "vie"c'est d'avoir des relations sexuelles (hétéro) : rien d'étrange dans la "violence" de cette moquerie pour parler de son choix de vie, rien d' "imposé" quand la récalcitrante se voit punie par une moquerie allant jusqu'à la négation de sa propre vie ?
Etrange et "choquant" en réalité.
Cette norme des relations sexuelles est martelée tous les jours.
Par exemple dans son émission sur RMC sur la sexualité par Brigitte Lahaie et dans son interview ci dessous : un article qui médicalise les abolitionnistes en les qualifiant de " névrosées", et qui justifie la prostitution au nom d'une conception fausse et avilissante de l'être humain et de la gent masculine en particulier.
Rien d'imposé vraiment : c'est une blague ???
Le plus vicieux de l'affaire est que bien sur dans le calcul du niveau de vie minimum admis pour s'autoriser en tant que femme à ne pas éliminer son bébé en cours, il faut intégrer le temps réglementaire pour son "équilibre sexuel" et celui de son ou ses compagnons...
Rien d'imposé, mais non pas du tout.
Il est faux de confondre et absurde de rejeter d'un même bloc, la dureté et la mysoginie dont ont pu faire preuve certains chrétiens envers les femmes et les enfants "illégitimes", la "culpabilisation" des femmes voulant ou ayant avorté d'une part, et des choix de " vie" aussi, qui ne sont rien d'autre que le choix de refuser de tuer, d'autre part.
Pour mémoire d'ailleurs, ce film sur Saint Vincent de Paul, montrant la différence entre les chrétiens charitables et ceux qui ne manient les concepts que comme prétexte à leur dureté ...
mémo :
http://elisseievna-blog.blogspot.fr/2012/08/ce-que-je-crois.html
" Moi j'ai une vie" ... malaise ... parce que celle qui dit "j'ai une vie" est aussi celle qui trouve normal de dire de l'avortement est une fatalité.
Or, pourquoi choisir de tout faire pour ne pas à avoir à se poser la question de tuer un être humain, serait-il moins "avoir une vie", que de s'exposer à avoir à décider de tuer ou pas ? En quoi est il si joyeux et évident de prendre ce risque ?
Aujourd'hui, le droit à l'avortement est un "donné", or pour les femmes qui l'ont réclamé, l'avortement était une chose terrible, et il m'a toujours paru évident que c'était le droit à un acte terrible... Parce que même si matériellement l'embryon est "quelques cellules" au début ( et ceci n'est vrai que quelques brèves semaines), même si ensuite il n'"intellectualise" pas la douleur encore quelques semaines, à peine, il demeure que tuer un être humain est un acte terrible, une décision très grave. Il m'a toujours paru évident,qu'il était "entendu", logique que les femmes fassent tout pour ne pas avoir à se poser la question de la prendre.
Un des moyens d'y parvenir, taxé d'ailleurs d'"héroique" par les couples mariés par les chrétiens, est l'abstinence : en quoi est-ce ridicule, pourquoi se moquer ?
La jeune femme qui "a une vie" précise "et moi je n'impose à personne" : comme si le dessin et ses propos ne contenait pas l'imposition d'une norme, la norme que "la réalité", la "vie"c'est d'avoir des relations sexuelles (hétéro) : rien d'étrange dans la "violence" de cette moquerie pour parler de son choix de vie, rien d' "imposé" quand la récalcitrante se voit punie par une moquerie allant jusqu'à la négation de sa propre vie ?
Etrange et "choquant" en réalité.
Cette norme des relations sexuelles est martelée tous les jours.
Par exemple dans son émission sur RMC sur la sexualité par Brigitte Lahaie et dans son interview ci dessous : un article qui médicalise les abolitionnistes en les qualifiant de " névrosées", et qui justifie la prostitution au nom d'une conception fausse et avilissante de l'être humain et de la gent masculine en particulier.
Rien d'imposé vraiment : c'est une blague ???
Le plus vicieux de l'affaire est que bien sur dans le calcul du niveau de vie minimum admis pour s'autoriser en tant que femme à ne pas éliminer son bébé en cours, il faut intégrer le temps réglementaire pour son "équilibre sexuel" et celui de son ou ses compagnons...
Rien d'imposé, mais non pas du tout.
Il est faux de confondre et absurde de rejeter d'un même bloc, la dureté et la mysoginie dont ont pu faire preuve certains chrétiens envers les femmes et les enfants "illégitimes", la "culpabilisation" des femmes voulant ou ayant avorté d'une part, et des choix de " vie" aussi, qui ne sont rien d'autre que le choix de refuser de tuer, d'autre part.
Pour mémoire d'ailleurs, ce film sur Saint Vincent de Paul, montrant la différence entre les chrétiens charitables et ceux qui ne manient les concepts que comme prétexte à leur dureté ...
mémo :
http://elisseievna-blog.blogspot.fr/2012/08/ce-que-je-crois.html
L’avortement doit ainsi être permis aux premiers stades du développement de l’enfant, même si les médecins qui y ont opposés ne doivent en aucun cas être obligés de le pratiquer.
Mais le droit fondamental des femmes est de ne jamais avoir à recourir à l’avortement faute de protection contre la violence, faute d’information, faute de contraception, faute de présence du père et de la famille et de la société (faute de crèches …) quand elles sont enceintes et souhaitent garder leur enfant.
Mais le droit fondamental des femmes est de ne jamais avoir à recourir à l’avortement faute de protection contre la violence, faute d’information, faute de contraception, faute de présence du père et de la famille et de la société (faute de crèches …) quand elles sont enceintes et souhaitent garder leur enfant.
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