" Les Suédois me donnent
froid dans le dos...je vous les laisse !Vous aussi, comme les
communistes (sur un tout autre plan), vous croyez pouvoir changer la nature de
l'homme
(et la femme) ?
C'est une démarche inhumaine qui mène à la violence.
Je ne parle pas de toutes celles qui y sont contraintes, bien sûr.
Mais il y en a beaucoup que ça ne dérange pas du tout, et surtout, qui aiment l'argent.
Et tous ces hommes malheureux, à la sexualité misérable, pour trente-six raisons que nous n'avons pas à juger, qui y trouve un petit bonheur momentané et le calme de leurs pulsions ? Un peu de compassion peut-être ?"
(et la femme) ?
C'est une démarche inhumaine qui mène à la violence.
Je ne parle pas de toutes celles qui y sont contraintes, bien sûr.
Mais il y en a beaucoup que ça ne dérange pas du tout, et surtout, qui aiment l'argent.
Et tous ces hommes malheureux, à la sexualité misérable, pour trente-six raisons que nous n'avons pas à juger, qui y trouve un petit bonheur momentané et le calme de leurs pulsions ? Un peu de compassion peut-être ?"
Je publie ici ma réponse, non revue et corrigée ni ordonnée ni tempérée, car elle traduit la violence de cette pétition et de sa défense, et la répulsion qu'elle provoque en moi, tout en expliquant bien sur les raisons, précises, réelles, incontestables qui expliquent mon dégout moral et ma réprobation. La justification de la violence, il faut bien le comprendre, est en elle-même une agression pour qui l'entend.
voici la page où j'ai affiché des vidéos sur ce sujet.
voici la page où j'ai affiché des vidéos sur ce sujet.
on me demande "de la compassion pour
les malheureux clients des prostituées" : compassion pour des
violeurs ? pour des mecs qui profitent du pouvoir de leur fric pour se taper le
plaisir d'imposer leurs boyaux, leur sueur et leur haleine au corps de femmes
piégées dans cette situation, de femmes qui se droguent ou boivent ou se
laissent tomber malades, pour supporter cette torture chinoise permanente, pas
de compassion pour des salauds, non.
la seule voix de compassion consiste à
leur dire d'arrêter d'être des salauds, de retrouver leur dignité, d'oser le
cran de faire leur examen de conscience
"il y a des femmes que ça ne dérange
pas"
" on ne peut pas changer la nature de
l'homme et de la femme"
"ces hommes à la sexualité
misérable"
" on ne doit pas juger"
" ils trouvent un bonheur
momentané", " un soulagement à leurs pulsions"
j'ai rarement lu une vision aussi gerbante
de la conduite humaine en si peu de mot, tout est dégoutant, tout est
inversé dans cette vision là
si, toutes les femmes prostituées en
souffrent, il suffit d'écouter celles qui en sortent réellement, il suffit de
s'imaginer à leur place et que ceux qui ont un doute aillent sur le trottoir en
s'imposant de ne rien bouffer pendant un mois d'autre que ce qu'ils auront
gagner avec leur cul et leur bouche
"sexualité misérable"
ils y ont bien droit ces mecs à
avoir une sexualité où on a de la nana, où on s 'éclate, ils le valent bien, on
va pas quand même leur donner moins que ça, puisqu'on vous dit qu'il y a
des salopes qui aiment ça : moralité de l'adoration de la loi du plus fort,
moralité du droit d'être supérieur, prétention et orgueil écoeurant : non mais
"j'ai bien le droit, avec la valeur que j'ai, à ce que la vie, à ce que
les plus faibles, me donne ce que je mérite, m'honore à ma juste valeur !
espèce de salope qui veut m'opprimer en me privant de mon du minimum"
cette expression synthétise en deux mots l'inversion
totale des valeurs que le prostitueur commet
ce qui est misérable car bas, car violent,
c'est l'orgeuil démesuré de s'emparer du corps de l'autre par la force de la
pression du fric par pur orgueil de "l'avoir", t'as pas de l'autre
suffisamment pour te sentir "non misérable", pour sentir ton pouvoir
sur la nanas, alors tu te sers .. ce qui est "misérable" c'est
de décider de faire souffrir l'autre, de ne pas voir sa souffrance,
la "misère" considérée selon
cette expression, c'est de ne pas avoir assez de consommation de femmes,
d'avoir pas su les emballer, les "séduire", les obliger autrement,
n'avoir pas assez de domination sur la réalité pour avoir réussi à s'approprier
leur corps, leur disposition, t'as pas réussi le top du pouvoir, arriver
à les manoeuvre sans en avoir l'air, mec alors t'es nul, pauvre vieux, mais
t'as du fric, tu peux les manoeuvrer en avouant que tu le fais avec du fric,
ben fais deja ça, alors sers toi, "tu le vaux bien"
il n'y a aucune misère autre que la
"msière" d'etre ignoble là dedans
il y a par contre dans cette expression le
chantage, la pression sur les femmes : espece de salope si tu t'opposes à ce
que nous voulons, je dirais que t'es une salope, une violente qui "fait
froid dans le dos", un monstre sans "compassion" et pas une
femme, c'est toi que je ferais passer pour une ordure
la sexualité n'est jamais misérable que
lorsqu'elle empêche d'avoir un comportement aimant envers autrui, là est la seule
"misère" qui peut lui être liée, misère de l'égoisme, de
l'enfermement en soi,
"assouvir ses pulsions" : il
faut vraiment prendre les femmes pour des demeurées pour oser parler comme d'un
bien d'un tel acte, "assouvir ses pulsions" sur l'autre, chier
sur l'autre, bouffer l'autre, " je le vaux bien", inversion totale,
les pulsions dans le domaine sexuelle se maitrisent facilement, nul besoin
d'utiliser autrui, il n'y a aucun besoin d'utiliser l'autre, et meme pour les
pires infirmes qui voudraient se défouler, tous les matériaux existent :
prétendre qu'il existe des "besoins" c'est se "foutre" du
monde, prendre les femmes pour des connes, nier une fois de plus qu'elles ont
aussi elles des désirs et des pulsions, la seule "misère" est d'être
infoutu, de ne même pas songer à maitriser ses pulsions, cela oui, c'est de la
misère morale
"bonheur momentané" : saloperie
de jouir d'avoir pu se payer l'autre, dominer l'autre, le contraindre à ce qui
lui répugne, puisque soit on plait soit on s'impose à celle ou celui à qui on
ne plait pas, inversion totale d'appeler " bonheur", cette jouissance
répugnante là, bonheur de voir souffrir en obligeant l'autre à souffrir et à
taire sa souffrance, je m'impose donc j'existe, et je me fous de la gueule du
monde en m'affichant moi "malheureux" de n'en avoir pas assez jusqu'à
la prochaine fois, plaignez moi pauvre malheureux, réservez votre compassion
pour moi et non cette salope qui m'a pris mon fric,
tout ce propos n'est qu'avilissement
de l'autre, manipulation, légitimation de l'abus de pouvoir, du fait de
faire souffrir, vision dégradante de l'humain, négation de la souffrance de
l'autre, calomnie des autres, réduction des autres au silence, pourriture
morale
inversion totale des valeurs, saloperie
totale du comportement et de la prétendue justification
on nous reproche de vouloir changer la
nature humaine ? parce que cette prétention à assouvir des pulsions au
détriment de l'autre serait la nature de l'être humain ? non, c'est une vision
culturelle, idéologique de l'etre humain, c'est une vision fashoïde,
animalisante de l'être humain, une vision plus que basse.
l'expression "ligue de vertu"
employé récemment pour faire l'apologie de l'achat, résume aussi à elle
seule, l'inversion et la violence des partisans du pouvoir du fric :
c'est le rire de celui qui a le pouvoir, qui se moque de ceux qui n'ont
que la vertu pour se défendre, tourne en dérision ces "ligues" sans
coup de poing, sans force de l'argent, cette idée ridicule de la vertu si
faible par rapport aux pouvoir : la vertu est faiblesse, le pouvoir est donc la
vraie valeur, inversion des valeurs, menace : tu es faible, tu ne peux
même pas empêcher mon rire, je t'écraserai et cela m'amuse, et je te montre que
cela m'amuse pour t'impressionner et intimider qui songerait à te soutenir ...
cette expression signifie toute cette pourriture "morale"
Il n'y a aucune justification à
l'utilisation de son argent pour obtenir des relations sexuelles, strictement
aucune, cette utilisation n'est qu'abjection à tous points de vue.
ROSEN SURVIVANTE DE LA PROSTITUTION AVEC http... par osezlefeminisme
Vers l'abolition de la prostitution? (Alsace) par Alsace20
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