L’affaire Tasin ou la schizophrénie des juges face au droit musulman



L’affaire Tasin ou la schizophrénie des juges face au droit musulman


Christine Tasin a été condamnée pour avoir dénoncé l'idéologie islamique.

L’erreur gravissime que représente un jugement de cette sorte tient principalement à une toute branche d'intellectuels qui martèlent aux juges que "critiquer l'islam et pas seulement l'islamisme c'est du racisme" car " derrière l'islam il y a les musulmans" ...

Ils parviennent même à rendre les juges complètement schizophrènes : à leur faire croire que l'islam n'est qu'une religion et non du droit, alors  ... que ces mêmes juges ont et auront à appliquer un droit musulman qui est reconnu par notre droit !

Le ridicule  de ces intellectuels devrait pourtant sauter aux yeux quand ils affirment :

" Madame, Monsieur, je ne connais pas la base - l'islam-  car je ne veux entrer sur le terrain de la théologie, mais je peux vous dire quelle est la dérive - l'islamisme-"

Ces intellectuels sont incapables de donner un critère de distinction entre "islam" et "islamisme" qui corresponde au contenu et au sens des textes sacrés de l'islam.

Ils affirment que ce serait le "politique" : or le "politique", c'est à dire la dimension juridique et l'existence de normes juridiques dans les textes religieux est un des principaux critères de distinction entre les religions, et l'islam est la religion la plus politique car la plus juridique et la plus intolérante qui soit.

Un droit qui est d’ores et déjà reconnu et appliqué par … le législateur et par les juges français.

Le droit islamique est reconnu par le droit international privé français, lorsque le juge français doit appliquer des règles islamiques concernant le mariage ou des contrats commerciaux.

Le droit islamique est reconnu dans notre droit fiscal interne comme norme de la "finance islamique". Le bulletin des finances régie et définie les opérations de la "finance islamique" comme les " instruments financiers respectueux des principes du coran ", le Ministère des finances comme "l'ensemble des produits et transactions conformes aux principes de la Charia".

Mais dès qu'il s'agit du domaine des droits humains, soudainement, comme par magie, la dimension juridique de l'islam s'évanouit, disparait !

Une armée de juristes est au service des "Sharia Board" des banques.  Mais aucun professeur de libertés publiques n'a été auditionné par la commission sénatoriale qui a examiné en 2008 l'adaptation de notre législation à la finance islamique.

Seuls des juristes de banque et des avocats d'affaires ont été entendus, qui tous avaient bien sur, intérêt à voir écrire la conclusion du rapport Arthuis : " Absence de tout obstacle juridique dirimant au développement de la finance islamique".

Appliquer la Charia en France n'aurait donc rien de "dirimant" au regard des droits humains défendus par notre droit démocratiques français ...

Les irakiennes  qui vont être excisées de force conformément à la recommandation de Mahomet apprécieront.

Les maîtres du mensonge ont parlé et trompé les juges.

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