" La demande doit être confirmée à la naissance de l'enfant puis renouvelée régulièrement "
Le droit à l’IVG, prétexte à la suppression des droits de
s’informer et de ne pas avorter
Lorsque l’on milite de toutes ses forces pour une cause
humanitaire, celle des droits des femmes et des enfants dans mon cas, il est
exaspérant de voir ses revendications être récupérées et retournées contre les
personnes censées être défendues.
Il faut arrêter de se ficher du monde : quand on vit dans un pays où trouver une
place en crèche est un parcours du combattant, où la résidence alternée peut
être imposée à la mère même en cas de violences du père, où le projet
actuellement débattu prévoit de punir de prison les mères accusées de
« manipulations afin de dégrader le lien familial », que l’on ne
vienne pas nous dire que les droits des femmes, des mères, sont une
préoccupation sérieuse des politiques.
Les femmes sont maintenues par ces mesures dans une
situation de stress intense, où enfanter représente pour nombre d’entre elles
une prise de risque considérable pour elles et pour l’enfant à naitre. Non la
majorité des 200 000 n’avorte pas
par confort mais par peur pour l’avenir de l’enfant, par peur de ne pouvoir le
protéger. Où est leur droit de ne pas avorter ?
La vraie préoccupation des politiques depuis des décennies
est de remplacer la main d’œuvre européenne et ses jeunes trop choyés et trop
chers, par les rejetons d’une nouvelle traite des miséreux. Pour cela il faut
que les femmes européennes ne se sentent plus avoir le droit de ne pas avorter.
Ont-elles des états d’âmes ? Commencent-elles à se
poser des questions devant le rapprochement terrible des chiffres : chaque
année, 200 000 entrées d’exilés en France,
à qui l’on juge urgentissime de construire des mosquées alors qu’il n’ y
pas assez de crèches, et 200 000
IVG : 200 000 bébés en
cours que notre pays serait trop pauvre pour
prendre en charge, interdits de séjour, flingués à la frontière ?
Madame, soyez raisonnable : vous ne pouvez pas le garder, et ce ne sont
que des règles un peu abondantes ...
Il devient maintenant urgent de faire taire ceux qui
pourraient entendre ces « états d’âme ». D’où l’amendement
incroyablement liberticide proposé aujourd’hui pour réprimer l’expression
d’idées opposées à l’avortement. Que
veut-on punir ? Le fait d’« empêcher de s’informer sur l’IVG » par un
site anti-ivg trompeur, comme si l’on pouvait empêcher une internaute de
s’informer sur un autre site … ou le fait d’avoir donné publiquement des
arguments qui peuvent convaincre une femme de ne pas avorter. Interdit de
convaincre ?
Les sites défendant le droit à l’IVG ne veulent pas
traumatiser les femmes en montrant les modalités de la destruction de l’embryon.
Mais en voulant éviter un traumatisme, ne risque-t-on pas d’en provoquer un
autre : ces informations seraient utiles aux femmes pour se préparer à ce
qu’elles vont vivre, en le visualisant, en l’intégrant, ou pour s’opposer à des
pressions les poussant à avorter.
La politique « écolo » de l’enfant blanc rare est
de moins en moins soft.
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